Etape n°1

  1. Stèle en grès 20ème anniversaire jumelage avec Offenheim Rheinhessen

patrimoine 1 1patrimoine 1 220ème Anniversaire du Jumelage (1989 - 2009)
de STUTZHEIM-OFFENHEIM et
OFFENHEIM en RHEINHESSEN

Stèle constituée de quatre parties :

Le pilier de gauche en grès rose des Vosges est une représentation stylisée de l’Eglise d’Offenheim en Allemagne.

Le pilier de droite en grès jaune du Palatinat est une réplique stylisée du clocher de l’Eglise Saint-Arbogast à Offenheim.

L’élément intermédiaire en grès gris de la plaine d’Alsace fait la jonction des 2 piliers verticaux. Sa forme de pont, rappelle d’une part, le nom de l’école du « petit pont de Stutzheim-Offenheim et d’autre part, un porche d’architecture ancienne à Offenheim en Allemagne.

Le socle de la stèle est en grès gris clair d’Alsace. Les tailleurs de pierre à travers la sculpture d’une équerre, d’une étoile à cinq branches et le symbole de théorème de Pythagore y ont emblématisé leur corporation.
Ils font également référence à la Cathédrale de Strasbourg à travers une
croix sur une équerre.

C’est le Centre de Formation des Apprentis du Lycée Jules Vernes à Saverne qui a étudié et mis en œuvre cette réalisation avec un professeur, ancien tailleur de pierre de l’œuvre Notre Dame de Strasbourg et quatre apprentis préparant un CAP.

Symbole du lien et de la paix franco-allemande

plaque 1

Parcours de 1 à 2 : Prendre le sentier qui longe la Souffel sur la gauche, en direction de l’école. Au bout du parking, se diriger sur la gauche.

Etape n°2

  1. Fresque d’Angle Ecole Elémentaire

patrimoine 2FRESQUE D’ANGLE ECOLE ELEMENTAIRE (2014)

C’est une peinture sur support bois, autour du thème « LE PETIT PONT »
13 panneaux de 2,50 m x 1,22 m, épaisseur 15 mm, imaginée par
Lise LEMAHIEU et réalisée avec la participation des enfants de l’Ecole Elémentaire qui enlumine la cour de l’école. Les élèves ont su adhérer avec beaucoup de motivation à ce projet, d’abord à la création de la maquette puis de manière plus concrète à la matérialisation de ce gigantesque tableau qui mélange savamment savoir-faire et couleurs. Peut-être des vocations artistiques ou graphiques futures de l’espace urbain pour certains enfants ! Ici l’apprentissage scolaire à un côté ludique, les gouttes d’eau de la Souffel sont des taches d’encres qui se posent sur le tableau, un petit pont qui s’échappe d’un cartable, un jeu de marelle qui développe l’équilibre de l’enfant et lui apprend de façon amusante à compter.

Vous pouvez croiser ses « regards de femme » place des Arts, les samedi et dimanche, Place Broglie parmi les 200 artistes, peintres, sculpteurs, photographes et plasticiens. qui présentent leurs œuvres en plein air.
Elle utilise principalement l’acrylique pour réaliser des portraits de femmes dont la plupart sont un mélange d’abstrait et de figuratif.
Un article dans les DNA n° 78 du 2 avril 2006 rend hommage à la jeune artiste « gare au regard de Lise ».

Pour la 9ème édition de « Lézard au Soleil », parrainée par Jean CLAUS de la Galerie JEAN BROLLY au Marais à Paris, elle obtient le record de la vente aux enchères, Place du château où 60 artistes peignent en public.
Œuvres vendues au profit du restaurant social de l’ETAGE sous l’égide de l’hôtel des ventes des notaires du Bas-Rhin. Ces fonds sont collectés au profit du restaurant social de l’Etage qui sert 21 000 repas par an.

Lise LEMAHIEU tient deux ateliers de peinture sous l’égide de notre Association LA KLAMM, séances mensuelles destinées d’une part aux enfants de 6/12 ans et d’autre part à un groupe d’adultes.

Lise LEMAHIEU
Baccalauréat en arts plastiques.
Maitrise en arts plastiques

plaque 2

Parcours 2 vers 3 : Revenir sur ses pas puis prendre à droite la piste cyclable sur 20 m. S’engager à droite dans la rue des Anémones, au bout de la rue, prendre à gauche pour atteindre l’angle avec la route du Kochersberg.

Etape n°3

  1. Ancienne station électrique du tramway

patrimoine 3ANCIENNE STATION DE TRAMWAY, Offenheim
‘s Tràm-Hiesel
(1925)

A la fin du XIXe siècle, de nouveaux moyens de transports sont apparus.
Stutzheim a obtenu en 1887 une station de tramway pour la ligne Stutzheim – Truchtersheim.

Dès l’année 1925, la ligne de TRAMWAY, Strasbourg – Truchtersheim comportait non seulement un arrêt à Offenheim mais était également
le siège d’une Sous-station qui abritait les transformateurs de courant
continu de la ligne. Michel Quirin, alors maire de Stutzheim et ancien député au Parlement allemand à Berlin a beaucoup œuvré quant au développement de la région.

‘s Tràm-Hiesel était équipée de deux redresseurs à vapeur de mercure, d’une puissance de 275 kilowatts chacun.

Avec la Sous-station de Marlenheim, elle fournissait le courant (800 Volts) aux deux lignes de Truchtersheim et de Westhoffen, le plus souvent en alternance, parfois en parallèle lorsque le trafic était particulièrement intense.

Auguste Schnitzler, le tailleur du village a été chargé pendant plus de 30 ans
de la surveillance de la Sous-station de Offenheim. Il rétablissait le courant chaque fois qu’un orage avait fait sauter le disjoncteur.

Dans le livre « Un tramway nommé souvenir » édité en 1987,
il est écrit que le bâtiment de l’ancienne Sous-station est devenu « ‘s Melich-Hiesel », centre de collecte pour les producteurs de lait de la commune. Puis successivement, dépôt de pompiers, agence postale et actuellement local commercial « Les Secrets de la Laiterie ».

plaque 3

Parcours de 3 vers 4 : Continuer sur la route du Kochersberg jusqu’au rond-point et poursuivre en direction de Saverne sur 200 m. En cours de route, sur la gauche, découvrez l’Auberge des Houblonnières, et juste à côté, un magnifique potager au fond duquel se détache le clocher de l’église d’Offenheim.

Etape n°4

  1. Trompe-l’œil du transformateur électrique

patrimoine 4TRANSFORMATEUR ELECTRIQUE d’OFFENHEIM
(2003)

Métamorphose d’un triste transformateur électrique en une riante basse-cour.

C’est Anne-Sophie UHL avec sa parfaite maitrise de l’art du trompe-l’œil qui a fait apparaitre au milieu d’Offenheim une basse-cour agrémentée par un lapin et un cheval qui dresse sa tête hors de son écurie pour
regarder passer les voitures.

Anne-Sophie UHL découvre à 14 ans, l’univers artistique sous la houlette de Marie-Anne MOUTON.

Pour développer l’art du trompe-l’œil, elle intègre :
L’INSTITUT GUEGAN
61 Rue de Piria
44420 QUIMIAC

En 1998 elle fait de la peinture du Trompe-l’œil son métier.
En 2005 elle participe au « Salon de l’Habitat et de la Décoration » à Colmar pour faire découvrir sa pratique de trompe-l’œil sur les murs, les portes, les plafonds ou les objets.

Experte de l’illusion, elle restitue une nouvelle dimension à un espace, rend un lieu ordinaire à son histoire. Avec quelques coups de pinceaux elle invite son public au voyage et à la poésie
sans pour autant se déplacer !

Anne-Sophie UHL
8 rue des Seigneurs
67370 TRUCHTERSHEIM

plaque 4

Parcours 4 vers 5 : Revenir sur ses pas et traverser la route du Kochersberg. Prendre à droite la rue des Rosiers. Au bout de la rue, prendre à gauche la rue des Vignes. Après les immeubles, sur la droite, un chemin agricole descend vers la ferme Lux.

Etape n°5

  1. Cannonière de la Ferme Lux

patrimoine 5CANONNIERE de la FERME LUX à OFFENHEIM
(XVIIe siècle)

Sur le mur d’enceinte de la ferme LUX à Offenheim, rue des vignes, se trouve deux canonnières dites à la française qui datent du début du 17ème siècle.

La partie la plus étroite de l’ouverture de tir était à mi-distance de l’épaisseur du mur et se prolongeait par un ébrasement extérieur en entonnoir, formant un carrée ou un rectangle

Durant la guerre de Trente ans, l’Alsace était prise dans de grands conflits autant politiques que religieux et a connu de réels ravages. Début 1622 et courant 1632 la guerre faisait rage dans le nord de l’Alsace, dévastant fortement les villages de la vallée de la Zorn et du Kochersberg.

A cette époque l’art de la fortification n’était pas seulement appliqué aux châteaux forts et aux villages. De nombreux corps de ferme étaient également dotés de murs d’enceinte, bâtiments avec canonnières en prévision d’éventuelles attaques.

plaque 5

Parcours 5 vers 6 : Remonter et prendre à droite la rue des Vignes. Après le n°73, en face du n°6, emprunter jusqu’au bout une venelle empierrée, dont les dalles en grès proviennent du sol de l’église d’Offenheim avant rénovation.

Etape n°6

  1. Croix des champs à Offenheim

patrimoine 6PETITE CROIX des CHAMPS
« ‘S WISSE KRITZEL »
(1722)

La croix des champs, dite croix blanche se trouvait au bord de la route qui mène à Pfulgriesheim. Elle remplace sans doute la chapelle dite Capella Beatae Virginis, Weisskreuzen, signalée sur un document de 1655 et où se rendaient les processions de Saint-Marc (25 avril) et celles des
fêtes de la Vierge de l’été.

Croix en grès à niche
Extrémités polylobées
Edifiée en 1722
Hauteur : 2 m
Inscription : JOHANNES LASUS
Décor : cœur ardent, croix trigramme
Restaurée en 1980

Le sigle « IHS » (en latin Iesus Hominum Salvator – Jésus sauveur des hommes) figure sur le lobe supérieur. Au-dessus de la niche figure un cœur
ardent avec une croix pattée et les clous de la Passion du Christ.

Les niches étaient destinées à recevoir une statuette ou une image pieuse.
Les trous de scellement de la grille de protection sont parfois encore visibles

Le 13 juillet 1980 une voiture a percuté la petite croix.
Cinq bénévoles d’Offenheim ont alors recueilli plusieurs morceaux et une entreprise de taille a reconstitué la croix qui a trouvé son nouvel emplacement depuis, rue de l’Eglise à Offenheim dans un écrin de fleurs et verdure.

plaque 6

Parcours de 6 vers 7 : Se diriger vers l’église.

Etape n°7

  1. Eglise Saint-Arbogast

patrimoine 7 1patrimoine 7 2EGLISE SAINT-ARBOGAST D’OFFENHEIM
(13ème siècle et 1789)

L’église Saint-Arbogast est construite à l’emplacement d’un ancien édifice dont il subsiste

le clocher carré du XIIIe siècle. Celui-ci servait de tour de garde et de refuge en cas de péril. Le rez-de-chaussée, doté d’une fenêtre romane, était voûté jusqu’en 1789. Le toit en bâtière est en tuiles canal à la romaine, dites aussi « tiges de bottes ».

C’est en 1787 que fut détruit l’ancien édifice pour un nouveau bâtiment qui devait servir, à la fois, de chœur et de nef.

La Reconstruction eut lieu en 1789 dans le style néo-classique en vogue sous la fin du règne de Louis XVI et sous l’empire napoléonien. Les architectes trouvaient alors leur inspiration dans les constructions gréco-romaines de l’Antiquité.

Le pignon de façade, encadré de pilastres, est percé dans son fronton triangulaire d’une fenêtre ovale, dite « l’œil de Dieu ». L’église abrite des autels de la fin du XVIIIe siècle et un tableau représentant Saint Arbogast, l’un des premiers évêques de Strasbourg, ayant vécu vers 550.

La nouvelle église fut inaugurée en 1790

La Commune de Stutzheim-Offenheim a mené plusieurs campagnes de restauration soutenues par la Fondation du Patrimoine. La première en 2008 a vu la rénovation de la nef et du chœur. Les vitraux ont fait ensuite l’objet de deux phases de restauration en 2009 et 2010.

Les dépenses pour la rénovation : 77 973 €

plaque 7

Parcours de 7 vers 8 : À droite de la porte d’entrée de l’église.

Etape n°8

  1. Monument aux Morts à Offenheim

patrimoine 8MONUMENT AUX MORTS – OFFENHEIM
(1922)

Le monument aux morts se trouve à droite de l’Eglise St Arbogast à Offenheim

Description du monument : Vierge de Pitié ou Pietà
Thème artistique de l’iconographie en sculpture
Monument communal, commémorations 1914-1918 et 1939-1945
Piédestal, figure féminine (Piéta)

Historique
La Pietà est un thème artistique de l’iconographie en sculpture et peinture
Chrétienne représentant la Vierge Marie en Mater dolorosa ( expression latine) mère pleurant son enfant qu’elle tient sur ses genoux, en l’occurrence Christ descendu mort de la Croix avant sa mise au tombeau, événement placé avant sa Résurrection.

Ce thème chrétien de souffrance et de mort est le premier exprimé après les épisodes de la Passion du Christ, avant sa Résurrection. Il est en vigueur entre
les années 1350-1500 très marquées par les graves périodes d’épidémies et de pandémies de peste noire.

Inscription présente sur le monument
A LA MEMOIRE DES ENFANTS D’OFFENHEIM
MORTS POUR LA PATRIE
1914 – 1918 et 1939-1945 RIP

MONUMENT AUX MORTS – OFFENHEIM
(1922)

Le monument aux morts se trouve à droite de l’Eglise St Arbogast à Offenheim

Description du monument : Vierge de Pitié ou Pietà
Thème artistique de l’iconographie en sculpture
Monument communal, commémorations 1914-1918 et 1939-1945
Piédestal, figure féminine (Piéta)

Historique
La Pietà est un thème artistique de l’iconographie en sculpture et peinture
Chrétienne représentant la Vierge Marie en Mater dolorosa ( expression latine) mère pleurant son enfant qu’elle tient sur ses genoux, en l’occurrence Christ descendu mort de la Croix avant sa mise au tombeau, événement placé avant sa Résurrection.

Ce thème chrétien de souffrance et de mort est le premier exprimé après les épisodes de la Passion du Christ, avant sa Résurrection. Il est en vigueur entre
les années 1350-1500 très marquées par les graves périodes d’épidémies et de pandémies de peste noire.

Inscription présente sur le monument
A LA MEMOIRE DES ENFANTS D’OFFENHEIM
MORTS POUR LA PATRIE
1914 – 1918 et 1939-1945 RIP

plaque 8

Parcours 8 vers 9 : Entrer au cimetière par le portillon situé à droite du monument.

Etape n°9

  1. Clocher carré église d'Offenheim

patrimoine 9 2patrimoine 9 1CLOCHER CARRE ou TOUR ROMANE
de l’Eglise Saint-ARBOGAST à Offenheim

Date de construction : vers l’an 1200

Elle se compose d’un chœur polygonal et d’une nef rectangulaire de la fin du XVIIIe siècle (1789). Selon la tradition médiévale, les chapelles ou églises étaient tournées vers l’est, le soleil levant au jour de solstice d’été. Vers l’ouest se trouvait la nef où se rassemblaient les paroissiens.

Plusieurs indices indiquent une construction faite à l’économie,
absence de socle, manque de formes décoratives, ouvertures du beffroi sans colonnettes en pierre. Mais la construction n’en est pas moins imposante, avec trois étages surmontant le rez-de-chaussée. Les murs d’une épaisseur impressionnante, env. 1,03 m, sont construits en briques jaunes.

Lors de la construction du clocher vers l’an 1200, la chapelle d’Offenheim occupait sans doute au point de vue religieux, un rang secondaire. Cela pourrait expliquer le caractère modeste de la construction . Ce robuste clocher est cependant un indice de l’expansion économique que connut l’Alsace vers le début du XIIIe siècle dans les champagnes du Kochersberg.

Le rez-de-chaussée conserve une ouverture primitive vers l’est et servait de chœur. Dans le mur de l’actuelle sacristie subsiste une niche taillée en grès, de style gothique qui servait d’armoire eucharistique pour conserver les hosties consacrées. Aux deux étages s’ouvrent des fentes de lumière, haute d’environ 70 cm.

Des 1er travaux de réparations eurent lieu en septembre 1899.
Et c’est dès 1899, que le clocher, en tant que ancienne tour d’observation a été classé monument historique du Reichsland Alsace-Lorraine. En 1911 le clocher a connu de sérieuses réparations de la toiture dans le respect des tuiles bieberschwanz d’origine.

Certaines tuiles faîtières ont été ornées de petites figurines évoquant la vie rurale : Un laboureur, une vache, un porc, un mouton, un lapin, un coq et un canard.

plaque 9

Parcours 9 vers 10 : Se rendre au bout du cimetière.

Etape n°10

  1. Mont des Oliviers

patrimoine 10LE MONT DES OLIVIERS d’OFFENHEIM
(env. 1855)

Cette composition se trouve dans le cimetière de l’enclos paroissial,
derrière l’Eglise SAINT-ARBOGAST, rue de l’église à Offenheim.

Vers 1855, une famille du village a fait installer le Mont des Oliviers au chevet de l’Eglise. On y voit dans un enclos fermé par une grille un tas de blocs de grès symbolisant le Mont des Oliviers. Dessus sont posées 4 statues grandeur nature des 3 apôtres Pierre, Jacques le Mineur et Jean, accompagnant, endormis le Christ en prière au soir du Jeudi Saint.

Cet épisode de la Passion connu comme
« l’Agonie dans le jardin des oliviers »
est raconté par Saint Mathieu dans son Evangile.

Dans les représentations de cette scène, il est courant
d’y ajouter des anges qui offrent au Christ un calice à
boire, symbole de l’acceptation de sa destinée.

Le Mont des Oliviers a été édifié vers 1855
au cimetière.

Ces statues en grès évoquent le Jeudi Saint :
Le Christ prie à genoux, Saint Pierre (barbu)
est allongé, Jean (imberbe) et Jacques sont assis.

plaque 10

Parcours 10 vers 11 : Contourner l’église et avant de sortir du cimetière, découvrez adossées à l’église, d’anciennes pierres tombales en grès, caractéristiques des anciens cimetières du Kochersberg. Des inscriptions en allemand témoignent de l’âge de ces sépultures.

Etape n°11

  1. Croix monumentale devant l'église Saint-Arbogast

patrimoine 11CROIX MONUMENTALE
EGLISE SAINT- ARBOGAST A OFFENHEIM
(1795)

Croix monumentale Christ en croix, devant l’Eglise paroissiale Saint-Arbogast à Offenheim

Croix édifiée en 1795
Croix en grès, décor gravé, en haut relief
Hauteur : 5,10 m
Iconographie : Christ en croix

Sur la place de l’Eglise se dresse un grand calvaire dont l’inscription nous apprend que c’est Marie STEINMETZ née KAPP qui a fait ériger le monument en souvenir de son frère André KAPP, agriculteur à Offenheim, décédé accidentellement le 17 septembre 1795 à l’âge de 60 ans.

Ce décès est enregistré sur le registre de l’état civil de la mairie à la date du 21 fructidor de l’an III de la République.

Sérieusement endommagé par les intempéries, ce calvaire a été restauré en 2005-2006 avec l’aide financière de la Fondation du patrimoine, du Conseil Général du Bas-Rhin, de la communauté de communes du Kochersberg et de la commune de Stutzheim-Offenheim

plaque 11

Parcours 11 vers 12 : Le bâtiment situé sur la gauche.

Etape n°12

  1. Ancienne mairie-école

patrimoine 12ANCIENNE MAIRIE-ÉCOLE D’OFFENHEIM
(construite en 1841)

Avant la fusion avec Stutzheim en 1976, Offenheim était une commune avec sa mairie propre. Ce bâtiment du milieu du XIXème siècle abritait la mairie au rez de chaussée et l’école communale dont la classe unique se trouvait de l’autre côté du rez-de-chaussée. A cette époque, le conseil municipal se réunissait dans une petite pièce. Le premier étage fut ajouté en 1879 afin de servir de logement à l’instituteur qui occupait également la fonction de secrétaire de mairie. Après la fusion avec Stutzheim, une nouvelle école fut construite en 1978, entre les deux anciens villages, puis ce bâtiment fut vendu à un particulier.

plaque 12

Parcours 12 vers 13 : Remonter la rue de l’Église et prendre à droite la rue du Village. Descendre cette rue et au passage, au niveau du n° 14 observer un ancien poteau en grès daté de 1700 avec l’inscription « Michel Christmann ». Poursuivre vers la Souffel. Sur la gauche se trouvent le restaurant « Le Tigre » et les gîtes de la « Maison du Tigre ». Traverser le pont de la Souffel, longer les courts de tennis et après, monter à gauche sur l’herbe.

Etape n°13

  1. Une houblonnière en Récup’Art

patrimoine 13LA HOUBLONNIERE
en Récup’Art (2013)

Réalisée par Maurice GRAFFENBERG, sculpteur local de ferronnerie d’art, cette œuvre originale est composée de 3 mâts de lampadaires en guise de tuteurs pour des pieds de « Strisselspalt » offerts par François LUX, planteur de houblon de notre village ;

Cette œuvre d’art, ainsi mise en lumière, traduit le savoir-faire d’un artiste
qui s’inscrit dans la tradition et insuffle un air de modernité dans l’art d’antan.

Maurice GRAFFENBERG
Formation : CAP de métallier
Spécialisation : RECUP’ART

MUTATION DU SOUVENIR EN EMOTION

Métallier de formation, Maurice GRAFFENBERG est passionné par la ferronnerie d’art. Il récupère des outils érodés et oubliés par le temps et leur offre une nouvelle existence.
Pour lui, rien ne se perd, tout se transforme en matière première.
Ingénieux, le geste précis, il assemble, étire, soude des pinces, faucilles, pioches, fourches … D’esprit inventif des objets d’art aux contours harmonieux prennent formes. Créateur de beauté, des silhouettes élancées et stylisées se révèlent et prennent un nouveau sens entre ses doigts.

En 2009, entre-autre, il obtient le 1er Prix des talents d’Or du Kochersberg.

Maurice GRAFFENBERG
23 Rue des Bignes
67370 STUTZHEIM-OFFENHEIM

 

Parcours 13 vers 14 : Avancer sur l’herbe vers l’œuvre contemporaine située à une trentaine de mètres.

Etape n°14

  1. Œuvre contemporaine "La Caravane passe"

patrimoine 14LA CARAVANE PASSE
(1995)

Le bronze de l’artiste alsacien Michel DEJEAN se trouve à gauche de la départementale entre Stutzheim et Offenheim. Dimensions : 3m x 3,30m x 0,90m.
Cet endroit était un axe de passage déjà dans la préhistoire.

« La Caravane Passe », maison sur roulette où l’artiste ne retient que la structure élémentaire : le rectangle ou le carré pour le corps et le toit en triangle. Elle symbolise également le nomadisme qui surprend le voyageur. C’est un motif essentiel de la peinture, notamment chez Paul Klee qui a profondément marqué Déjean,

« La Caravane Passe » de l’artiste alsacien Michel Déjean est aussi une réelle invitation au voyage !

L’artiste nous offre cependant une belle interprétation du paraître et de l’être
Si le voyage nous interpelle, l’assise de l’œuvre est là, solidement implantée.
L’artiste joue la dualité à plus d’un titre. La légèreté de l’esquisse est fascinante alors que la matière est massive.
Cette œuvre fait également partie d’un itinéraire d’œuvres, en plein air, accessibles tout au long de l’année. Le service de médiation culturelle du CEAAC propose à des groupes de les accompagner gratuitement.

DEJEAN Michel
Né en 1946 à Mautauban
Vit et travaille à Dingsheim, ALSACE

LAUREAT DU CEAAC : Prix de la ville de Strasbourg 1991

plaque 14

Parcours 14 vers 15 : Poursuivre sur l’herbe, passer devant un puits en grès à côté d’une aire de pique-nique puis descendre vers le calvaire situé au bord de la route départementale.

Etape n°15

  1. Calvaire de Laurensius Lorentz

patrimoine 15CALVAIRE de Laurensius LORENTZ
(1800)

Calvaire dans le chemin creux de la Klamm à l’entrée de STUTZHEIM, entre la route de Saverne et la rue des Sarments.

Croix édifiée en 1800
Croix en grès,
Hauteur : 4,70 m
Iconographie : Christ en croix

Le calvaire de la Klamm a été érigé en 1800 à la demande d’Odile Lorentz,
née Antoni, en souvenir de son époux Laurent Lorentz, agriculteur à Stutzheim (ferme’s Lorentze), mort accidentellement à cet endroit, écrasé sous son attelage le 20 janvier 1794 à l’âge de 60 ans.

Selon le calendrier révolutionnaire,
le 1er pluviôse de l’an II.

Le 20 juillet 1967, une violente tempête a arraché et fracassé le calvaire de la Klamm.

Les débris ont disparu, sans doute récupérés par des
amateurs de vieilles pierres.

En octobre 1979, une nouvelle croix, soigneusement restaurée,
a été remise en place sur l’ancien socle (actuellement enfoncé dans le sol) par les habitants d’Offenheim, avec l’aide financière de la commune.

plaque 15

Parcours 15 vers 16 : Se diriger vers Stutzheim, le long de la rue principale, route de Saverne. Prendre la deuxième rue à gauche, rue du Chevreuil, puis la première à droite, rue de la Mairie, en direction de l’église. Observer les maisons alsaciennes à colombages et au n°6 les coquilles saint Jacques qui ornent les piliers à l’entrée de cette ferme. Ces symboles rappellent le chemin de Compostelle qui traverse l’Alsace du Nord au Sud.

Etape n°16

  1. Église St Pierre et Paul

patrimoine 16EGLISE SAINTS-PIERRE-et-PAUL de STUTZHEIM
(1270–1868)

En l’an de grâce 1154, les moines de l’abbaye bénédictine de Schwarzach dans le pays de Bade possédaient à Stutzheim une ferme seigneuriale et une chapelle desservie par un Prêtre nommé Bernhelin.

Jean de Utenheim est cité comme curé et recteur de notre paroisse en 1270. A cette époque est intervenue la construction d’une église en pierre munie d’une solide tour carrée médiévale, semblable à celle d’Offenheim.
Devenue vétuste, vers 1866 la décision fut prise de démolir l’ancienne église.

En avril 1867 débutèrent les travaux de construction de la nouvelle église.

Les plans ont été réalisés par l’architecte Mathieu Jéhu de Strasbourg.
Pour la nef : 20 m de long sur 13 m de large
Pour le chœur : 8 m de long sur 8 m de large
Hauteur sous plafond : 8,50 m

L’église est orientée vers l’ouest avec une entrée sous le porche côté place communale. De style néo-gothique, elle est sous le patronage de Saints Pierre et Paul.

L’inauguration a été célébrée le 8 novembre 1868.
L’Empereur Napoléon III a fait envoyer un crucifix et des chandeliers d’autel.

Enfin en 2012-2013 une rénovation complète a été faite grâce à un legs de la famille Georgette et Lucien DIEBOLT de Stutzheim. L’artiste Thierry HERR a réalisé la peinture décorative des autels et de la Chaire et l’Entreprise SZ la remise en état du lustre offert en 1902 par la famille Quirin.

plaque 16

Parcours 16 vers 17 : Monter les marches et se diriger à droite de l’église.

Etape n°17

  1. Monument aux Morts de Stutzheim

patrimoine 17MONUMENT AUX MORTS – STUTZHEIM
(1938)

Localisation : Près de l’église, plaque sans nom située sous la Grotte de Lourdes.
Architecture : plaque commémorative

Inscriptions présentes sur le monument :
« LA COMMUNE DE STUTZHEIM A SES ENFANTS
VICTIMES DES GUERRES 1914 – 1918 et 1939 – 1945 »

Historique
Le curé Paille avait pour Stutzheim le même projet que pour Offenheim. Le maire,
Mr Arthur QUIRIN ne donna pas suite. Cependant dans la séance du 7 janvier 1923
le Conseil Municipal a voté un crédit de 3 000 francs, à titre d’acompte pour le futur
monument à réaliser. En 1936 le curé Paille fut nommé à Hessenheim et quitta
Stutzheim qui n’avait toujours pas de monument aux morts.

En 1937 avec le soutien du maire Michel Muller et de son adjoint Mr Ulrich, un petit groupe de conseillers décida de remette la question à l’ordre du jour. L’on s’est souvenu que le Curé Paille avait ramené de Lourdes une statue de la Vierge, financée par les anciens combattants du village. Ainsi est née l’idée d’une GROTTE de LOURDES qui servirait à la fois de monument aux morts et de lieu de prière pour implorer Notre-Dame de protéger le village. L’accord de construction de la Grotte de Lourdes sur l’ancien cimetière communal fut accordé le 25 juillet 1938 avec une subvention de 3 000 francs.

Un contrat fut conclu avec l’entreprise de maçonnerie André ZELLER d’Otterswiller, aui ramena les blocs de grès, de type finckling depuis la forêt du Bischoffslager près de Cosswiller. Pour les fondations on fit appel aux deux maçons du village, Joseph Barth et Eugène Bangratz.

L’inauguration officielle a été fixée au 8 décembre 1938 fête de l’Immaculée Conception et deuxième fête patronale de la Paroisse. Sur le devant de la grotte était fixée une plaque commémorative avec les noms des victimes de la guerre 1914-1918.

En 1941, sur ordre des autorités allemandes, la plaque fut démontée et poncée pour faire disparaître l’inscription française. Une nouvelle inscription allemande fut gravée dans la plaque avec un dessin de la croix de fer avec palme. Après le retour à la France, la plaque allemande fut enlevée à son tour. Une nouvelle plaque a été inaugurée le 11 novembre 1953 en présence du Président Alphonse Pfister de Truchtersheim.

plaque 17

Parcours 17 vers 18 : Juste à côté, à droite de la porte d’entrée de l’église.

Etape n°18

  1. Ensemble de 3 croix des champs

patrimoine 18Ensemble de TROIS CROIX DES CHAMPS
A côté de l’église Saint-Pierre et Paul de Stutzheim

CROIX RURALE située à gauche

C’est une croix rurale de 1682. Elle se trouvait à la limite du ban
de Dingsheim où elle était placée sur une borne avec une marque de tâcheron et un motif cosmique (soleil et lune). Croix à niche à profil d’arc en accolade avec un cœur et une croix, a les bras échancrés en demi-rond et porte l’inscription suivante :

« Dieses Creuz hat machen lassen Adam Kann und sein
Hausfrauw Barbara Daulin »

CROIX RURALE située à gauche

C’est une croix rurale de 1682. Elle se trouvait à la limite du ban
de Dingsheim où elle était placée sur une borne avec une marque de tâcheron et un motif cosmique (soleil et lune). Croix à niche à profil d’arc en accolade avec un cœur et une croix, a les bras échancrés en demi-rond et porte l’inscription suivante :

« Dieses Creuz hat machen lassen Adam Kann und sein
Hausfrauw Barbara Daulin »

CROIX RURALE située à droite

C’est une croix rurale du 17ème siècle dénommée «‘s Krizel vom Hagelweg » à niche est surmontée d’un cœur avec une croix. Ses bras sont treflés. Elle porte l’inscription :

« Dieses Creitz hat lasen machen DIEBOLD WEIS zu Ehren. »

La croix se trouvait au bord du chemin qui longeait le ruisseau de la souffel, au lieu-dit Hagelweg à la limite des bans communaux de Stutzheim et Dingsheim. Les habitants l’appelaient pour cette raison « Bànne-ang-krisel »

plaque 18

Parcours 18 vers 19 : Se diriger vers la mairie, en face de l’église.

Etape n°19

  1. La jeune fille Alsacienne au parapluie

patrimoine 19 1LA JEUNE FILLE ALSACIENNE AU PARAPLUIE
(2013)

L’histoire de cette œuvre d’art en bronze à taille humaine a commencé avec Thierry DELORME, sculpteur, diplômé de l’Ecole Nationale des Arts Décoratifs de Strasbourg.

L’artiste a su imaginer, modeler la matière, travailler les formes, manier l’ébauchoir, le burin et les pointes avec la finesse du geste afin de restituer la beauté à l’œuvre naissante. Moulée au plâtre, pour le respect des détails du grain de peau, la sculpture a ensuite été accueillie à l’Atelier France Bronze, fonderie d’art près de Luxeuil. C’est au sable fin que sera prise l’empreinte de la matrice pour les parties délicates, par modelage à la cire perdue ou encore par moulage qu’ont été traitées les parties plus imposantes. Alliage de cuivre et d’étain, le bronze a été coulé à 1 100°. Ebarbée et polie, la sculpture a révélé ses plus infimes détails et reçu des mains de l’alchimiste de la fonderie, une patine afin que le temps ne puisse y laisser son empreinte.

Nature et enjeux de la démarche artistique de Thierry DELORME
Il affirme son indépendance, son autonomie contre les diktats des institutions et des modes transitoires. Quand le monde est à l’éparpillement, à l’écartement, à la souffrance de la pensée, faire du figuratif est une révolte, mais une douce révolte. Le nu sans provocation est une révolte, une révolte de la sensualité dans les villes où les yeux sont saturés de corps provocants. Une révolte en toute simplicité. Le nu n’est pas un sujet mais une forme d’Art. Dans le bronze ou la pierre, il met son âme et celle de ses modèles.
La sculpture est un art de solitude, celle du créateur qui mène le long combat des proportions et des volumes, du réalisme et de l’idéalisme, sans tomber dans l’anecdote. Il a une fascination pour la femme, l’être humain et donne à ses créations une ampleur, une gestuelle, une évocation poétique qui touchent à la fois les sens et l’esprit. Et si sa sculpture ne compte pas parmi les choses utiles, celles qui servent à alimenter, à abriter, à satisfaire en un mot les besoins corporels. Au contraire, elle arrache comme toutes œuvres d’art à l’esclavage de la vie pratique et ouvre le monde de la contemplation et du rêve.

En cela elle est utile. La sculpture est un Art qui, plus que d’autres formes d’expressions, a besoin du temps. Entre la forme que l’esprit conçoit et sa réalisation, prend place le temps de l’ouvrage, le temps de la main ouvrière, le temps de l’esprit attentif.

La « jeune fille alsacienne au parapluie « est un bel hommage à la pièce de théâtre «Le Barabli» de Germain MULLER.

Cette œuvre est complétée par un Banc Impératrice Eugénie, en grès des Vosges sur le parvis de la Mairie, place Germain MULLER. Bancs dit de « l’impératrice Eugénie » ou bancs Napoléon, érigés pendant la période Napoléonienne et implantés jadis de demi-lieue en demi-lieue. Les blocs de grès « rose bigarré » des Vosges ont été taillés par le CFA du Lycée Jules Vernes à Saverne.

patrimoine 19 2patrimoine 19 4patrimoine 19 3

Parcours 19 vers 20 : Se diriger vers la boulangerie et prendre à gauche sur la route de Saverne. Au passage découvrez la cour du restaurant « Le Marronnier », ses balcons de bois décorés selon les saisons et la fresque murale. Continuer et traverser au passage protégé.

Etape n°20

  1. Calvaire du Postillon

patrimoine 20ŒUVRE D’ART CALVAIRE DU POSTILLON
(1818)

Calvaire, Christ en croix, sainte Madeleine, calvaire A

A l’entrée de STUTZHEIM, entre la route de Saverne et la rue des Sarments
(ancien chemin dit Rebweg)

Croix édifiée en 1818

Croix en grès, décor gravé en haut relief
Hauteur : 4,70 m
Iconographie : Christ en croix, Sainte Madeleine
Hampe de la croix restaurée

Inscription (gravée en allemand, partiellement illisible)
Inscription sur le socle, presque entièrement disparue.

Le vieux calvaire dressé en 1818 a été renversé en avril 1974 par un tracteur. En 1975 grâce au talent d’un sculpteur de Molsheim, le Christ en croix a pu être entièrement refait. Le bas du monument, qui montre une pleureuse (peut-être Marie Madeleine) est encore d’origine.

L’inscription est fortement endommagée par le temps ; on y déchiffre pourtant que la croix a été édifiée en 1818 par la veuve de Tadéus Wolf.

plaque 20

Parcours 20 vers 21 : Retraverser la route au passage protégé, prendre à droite le long de la route de Saverne jusqu’à l’entrée de Stutzheim. Poursuivre tout droit sur un chemin agricole en longeant le mur du parc Quirin.

Etape n°21

  1. Portillon du Parc Quirin

patrimoine 21 1patrimoine 21 2PORTILLON DU PARC QUIRIN
(1711)

Dans le mur d’enceinte du Parc Quirin se trouve un portillon avec les initiales du bâtisseur "A.D.K" orné d’une sculpture de cor de poste sur le linteau de gauche. Une gravure mentionne l’année 1711.
Sur la clé d’arc sont gravées les lettres M I K, initiales de son fils.

En 1681 la ville libre de Strasbourg a capitulé devant les armées de Louis XIV et a été rattachée au royaume de France.

Dès lors une nouvelle route postale s’était ouverte pour créer la liaison de Paris à Strasbourg. C’est ainsi que l’aubergiste Adam KANN a pris ses fonctions de « MAÎTRE DE POSTE » à Stutzheim.

Dans le registre paroissial il est écrit :

"Adam KANN, Würt und Bost Meister in Stitzen"

Natif de Lorraine, cet homme généreux et de grande foi a acquis une belle notoriété. Par ailleurs, en 1682 il a fait ériger une croix en grès au lieu-dit Hagelweg.

En 1711 Adam KANN fit construire en bordure de la route postale, actuellement, route de Saverne, une nouvelle maison pour le Relais de la Poste.
Le portillon qui se trouve à présent dans le mur d’enceinte du Parc Quirin date de la période de cette construction.
Cinq générations se sont transmis la gestion du relais.

plaque 21

Parcours 21 vers 22 : Revenir sur ses pas en direction du village, prendre la première à droite rue de la Ferme Quirin, au bout tourner à gauche, puis à droite au fond de la rue. Emprunter le chemin qui descend vers le Hagelweg. Sur ce chemin prendre à gauche en direction du cimetière. La croix se trouve dans le cimetière.

Etape n°22

  1. Croix de la cimetière

patrimoine 22CROIX DE CIMETIERE de STUTZHEIM
(1795)

située dans l’enceinte du cimetière de STUTZHEIM
Chemin rural dit Hagelweg, Stutzheim

Croix en grès, décor gravé en haut relief
Hauteur : 4,50 m
Iconographie : Christ en croix
Croix : restaurée
Inscription (gravée, allemand) date gravée
Inscription sur socle

Historique
2 inscriptions sont portées sur la croix :
l’une date de1795 et l’autre fait mention de la mission de 1921.

Au fond de l’allée centrale du cimetière s’élève un calvaire qui rappelle le souvenir d’Anne Krantz, tuée par la foudre le 22 août 1795 à l’âge de 17 ans.

Le décès est enregistré à la date du 2 fructidor de l’an III.
Le monument a été érigé par les époux Joseph Vix
et Brigitte Krantz de Stutzheim.

Den 22 August 1795 ist Anna Krantz 17 Jahre alt
von einem Donnerstreich getödet worden.
Zum Andenken dessen und zu Gottes ehren
haben Joseph Vix und Brigitte Krantz seine
Ehefrau dieses Kreuz errichten lassen.

plaque 22

Parcours 22 vers 23 : Sortir du cimetière et aller tout droit en direction de l’église. Juste après l’église, prendre à droite la « Langgass ». Le reposoir se trouve au bout à droite.

Etape n°23

  1. Chapelle de la « Langgass »

patrimoine 23 2patrimoine 23 1Chapelle de la « LANGGASS » à Stutzheim
(env. 1850)

Michel ADLOFF, l’arrière-grand-père de Gérard ADLOFF est à l’origine de la chapelle en briques, située « Langgass ». Elle a été construite vers les années 1850.

Chapelle dédiée à la Fête du Saint Sacrement ou Fête Dieu (célébrée le deuxième dimanche après la Pentecôte). Il existait 4 chapelles en ce temps-là à Stutzheim.

Chaque année, lors de la procession, la Famille Adloff y installait une table faisant office de reposoir. L’Autel était alors orné de fleurs, feuillages et divers objets de culte.

C’est en 1956 quand l’Eglise St Pierre et Paul a été repeinte et rénovée intérieurement que le père de Gérard ADLOFF, Michel ADLOFF (né en 1912) et Anne-Marie son épouse, dans un même esprit de rénovation ont bâti un autel en dur.

Depuis 1956 la Chapelle est agrémentée d’une Statue de la Sainte Vierge, installée sur une tablette portée par un ange.

La sculpture représente une Vierge debout, la tête baissée dans un geste de recueillement. Elle est vêtue d’une longue robe et d’une cape richement ornée d’étoiles qui symbolisent le Paradis (bleu, ocre et or). Un voile couvre sa tête.

L’endroit est fermé par deux portes en fer forgé décorées de croix dorées.

plaque 23

Parcours 23 vers 24 : S’engager dans la rue du Chevreuil, prendre la 1ère à droite en contournant l’ancien presbytère. Au bout de la venelle, descendre à droite la rue des Jardins, vers l’école. Après le pont sur la Souffel, prendre immédiatement à droite dans l’herbe, vers le parc de jeux.

Etape n°24

  1. Passerelle "du Petit Pont" Parc de la Souffel

patrimoine 24 1patrimoine 24 2PASSERELLE DU PETIT PONT
(2012)

En bois, de 40 mètres de long

Le concepteur de ce pont pédagogique aime à créer autour de la réflexion liée à la pratique de la matière.
L’idée primaire de la PASSERELLE DU PETIT PONT était lors de la fusion de Stutzheim-Offenheim en 1976, la 1ère construction, soit l’Ecole du Petit Pont. La forme de ce pont est insolite : Il grandit lorsqu’on le traverse.

C’est une question de point de vue. Cela dépend de quel côté l’on se place.
En effet, la Vue d’Ouest en Est paraît plus longue qu’en réalité et la vue d’Est en Ouest plus courte. Illusion d’optique. De manière pédagogique, la passerelle permet d’expliquer les lignes de fuite, les grandeurs homothétiques, les réductions. Philosophiquement, la notion de point de vue. Cela dépend de quel côté on se place en réalité.
C’est surtout un mobilier urbain le long de la Souffel qui s’inscrit dans le paysage avec son banc de 40 mètres de long.

Marc Linder sculpte principalement le grès. Ses pièces sont une manière d’inventaire du geste du sculpteur . Au processus soustractif « sculpter la pierre » répond un processus additif « récupérer les éclats ».

Ses créations artistiques lui ont ouvert la ROUTE DES ARTS CONTEMPORAINS.

Chacune de ses réalisations et expositions évoquent la mémoire de la pierre :
Transparences – Quand l’art s’inscrit dans le paysage – A l’ombre du château – Moucharabieh sont autant de révélations quand à la diversité de cet artiste exceptionnel qui sait allier à l’architecture non figurative d’autres continents, un monument du patrimoine régional Alsacien, Une harmonie universelle à venir….

Marc LINDER est né le 10 mars 1957 Brevet de compagnon en sculpture
13 rue de l’Eglise Diplôme Municipal des Arts Décoratifs
67370 OFFENHEIM Diplômé National des Beaux-Arts
Diplôme National Sup. d’expression plastiques
Prix du CEAAC en 1991

plaque 24

Fin du parcours