Budget 2023

Eléments budgétaires 2023

BUDGET DE FONCTIONNEMENT

Budget 2023 1

 

Dépenses

En 2023, les charges de personnel représentent 42 % des dépenses de fonctionnement. Ces charges comprennent les rémunérations des agents communaux, dont le recrutement d’un 3ème agent au service technique, et un job d’été.
Les charges à caractère général représentent également 42 % des dépenses de fonctionnement, dont la moitié est consacrée aux dépenses en énergie (électricité, eau, carburant).
Les autres charges de gestion courante comprennent l’entretien et les réparations effectuées sur les bâtiments et le matériel communal, les assurances, etc.

 

 

 

 

Budget 2023 2

 

 

Recettes

Les recettes liées aux impôts représentent 78 % des recettes totales de fonctionnement. Après de nombreuses années de stabilité, le conseil municipal a été dans l’obligation d’augmenter le taux des taxes foncières de 3 % afin de
compenser l’augmentation générale des dépenses.

 

 

 

 

 

BUDGET D’INVESTISSEMENT

Budget 2023 3

 

Dépenses

Le budget d’investissement est plus conséquent qu’en 2022. Le projet d’extension de la salle des Loisirs et la rénovation de la salle de la Souffel et des travaux de voirie sont en cours de réalisation ou sont prévus en 2024 : réaménagement du rond-point de l’Orgeraie, construction des nouveaux arrêts de bus « Quirin », rénovation des murs des anciens cimetières de Stutzheim et d’Offenheim, ou encore rénovation de l’abri à vélos de l’école. Des investissements ont également été réalisés ou sont prévus pour une meilleure maîtrise des consommations énergétiques : panneaux photovoltaïques sur le toit de l’école, remplacement des lampadaires le long
de la traversée de Stutzheim- Offenheim, rénovation de l’éclairage du terrain de foot et de la salle des Loisirs, etc.

 

 

 

 

 

Budget 2023 4

 

Recettes

L’attribution des différentes subventions demandées en 2022 a été confirmée : en plus des subventions déjà accordées par la CeA et la CAF, l’État a confirmé son aide au titre de la DETR et de la DSIL pour un montant total de
332 849 €. De nouvelles subventions ont été demandées, notamment au titre du Fonds d’Aide au Football Amateur (FAFA) pour la rénovation des vestiaires filles, du clubhouse et de l’éclairage du terrain.

 

 

 

 

 

 

 

Dette par habitant de Stutzheim-Offenheim

La dette par habitant de Stutzheim-Offenheim est bien inférieure à la moyenne nationale et à celle des communes similaires, et en baisse constante. Grâce à une bonne cotation, cela a permis à la commune de souscrire un emprunt à un taux très intéressant pour financer les travaux d’extension de la salle des Loisirs et de rénovation de la salle de la Souffel.

Budget 2023 5

Budget 2022

Eléments budgétaires 2022

budget 2022 2budget 2022 1BUDGET DE FONCTIONNEMENT

Dépenses

En 2022, les charges de personnel représentent 35 % des dépenses totales de fonctionnement, contre 40 % en 2021. Les charges de gestion courante représentent 50 % du budget total dont la moitié pour les charges d’énergie ; cette augmentation est essentiellement liée à la forte hausse du prix de l’énergie (électricité, gaz, carburant) par rapport à l’année passée.
Les autres charges de gestion courante comprennent l’entretien et les réparations effectués sur les bâtiments et le matériel communal, les assurances, etc.

Recettes

Les recettes liées aux impôts et taxes représentent 76 % des recettes totales de fonctionnement, soit une situation stable par rapport à 2021. Pour la 1ère fois depuis 10 ans, le conseil municipal a été dans l’obligation d’augmenter le taux des taxes foncières de 5 %, afin d’atténuer l’augmentation des dépenses en énergie comme indiqué ci-dessus.

budget 2022 3

BUDGET D’INVESTISSEMENT

budget 2022 3

 

Dépenses

Le budget d’investissement est plus conséquent qu’en 2021. Le projet majeur de Stutzheim-Offenheim reste l’extension de la salle des Loisirs et la rénovation de la salle de la Souffel, mais des travaux de voirie ont également été réalisés ou prévus : le ravalement de façade de la Laiterie, des rafraîchissements de peinture sur les passages piétons et autres marquages au sol, et d’importants travaux d’assainissement. Des investissements ont également été réalisés pour mieux maîtriser les consommations énergétiques (nouvel éclairage du tennis, système de régulation du chauffage à l’école, passage progressif aux LED sur les luminaires de la traversée de Stutzheim-Offenheim).

 

 

 

budget 2022 5

 

Recettes

L'attribution des subventions demandées en 2021 pour les travaux des salles a été confirmée. En plus des 200 000 € accordés l’année dernière par la CeA, la CAF accorde une aide totale de
487 600 € et l’État a confirmé deux subventions au titre de la DETR et DSIL pour un montant total de 263 050 €.
Parallèlement, la commune a eu l’opportunité de souscrire un prêt très intéressant avant l’augmentation des taux, au début de l'année 2022.

 

 

 

 

 

Dette par habitant de Stutzheim-Offenheim

La dette par habitant de Stutzheim-Offenheim est bien inférieure à la moyenne nationale et à celle des communes similaires, et en baisse constante. Grâce à une bonne cotation, cela a permis à la commune de souscrire un emprunt à un taux très intéressant pour financer les travaux de 2023.

budget 2022 6

Budget 2021

Eléments budgétaires 2021

budget 2020 2budget 2020 1BUDGET DE FONCTIONNEMENT

Dépenses

En 2021, les charges de personnel représentent 40 % des dépenses totales de fonctionnement. Les charges de gestion courante, qui représentent 46 % du budget total, sont majoritairement les dépenses liées à l’entretien et aux réparations effectués sur les bâtiments et le matériel communal.

Recettes

Les recettes liées aux impôts et taxes représentent 75 % des recettes totales de fonctionnement. Pour la 9ème année consécutive, le conseil municipal a maintenu les taux des taxes d’habitation et foncière.

budget 2020 2

Les charges générales sont en augmentation en raison des dépenses liées à l’entretien des bâtiments publics ainsi que des frais engendrés pour la lutte contre la Covid-19.

BUDGET D’INVESTISSEMENT

budget 2020 3

 

Dépenses

Le projet majeur de Stutzheim-Offenheim est l'extension de la salle des Loisirs et la rénovation thermique de la salle de la Souffel. L'école a été équipée en matériel numérique. Un budget de 50 000 € est alloué pour les travaux de voirie et acquisition e matériel.

 

 

 

 

budget 2020 3

 

Recettes

Les subventions demandées auprès de l'Etat, la communauté de communes du Kochersberg et la CAF pour l'agrandissement et la restructuration des salles de Loisirs et de la Souffel sont en cours d'instruction. La Collectivité européenne d'Alsace a d'ores et déjà confirmé son engagement à hauteur de 200 000 €.

Budget 2020

Eléments budgétaires 2020

budget 2020 2budget 2020 1BUDGET DE FONCTIONNEMENT

Dépenses

En 2020, les charges de personnel représentent 45 % des dépenses totales de fonctionnement. Les charges de gestion courante, qui représentent 41 % du budget total, sont majoritairement les dépenses liées à l’entretien et aux réparations effectués sur les bâtiments et le matériel communal.

Recettes

Les recettes liées aux impôts et taxes représentent 74 % des recettes totales de fonctionnement. Les montants sont plutôt stables en comparaison de l’année dernière, en raison notamment du maintien des taux qui n’ont pas changé depuis 8 ans. Les dotations de l’Etat sont similaires à 2019.

budget 2020 2

La commune a recruté plusieurs agents (notamment un agent technique supplémentaire et un agent chargé de la gestion de la cantine scolaire) afin de pouvoir répondre au mieux aux besoins de la population, ce qui a engendré une légère hausse des dépenses de personnel. Les charges générales ont également augmenté, certaines dépenses effectuées dans le cadre de la lutte contre le Covid-19 n’étaient pas prévues.

BUDGET D’INVESTISSEMENT

budget 2020 3

Dépenses

Les travaux de la rue de l’Eglise sont achevés et ont été payés, mais les subventions n’ont pas encore toutes été perçues. D’autres projets ont été réalisés comme la création d’un passage piéton route de Hurtigheim, la pose de nouveaux luminaires et des travaux de voirie rue du Houblon. Le matériel informatique de la mairie a été remplacé. Et un deuxième columbarium a été installé dans le nouveau cimetière. Du matériel de cuisine a également été acheté pour la cantine scolaire.

 

 

 

budget 2020 3

Recettes

L’autofinancement, qui représente 77 % des recettes d’investissement, a permis de financer les travaux de la rue de l’Eglise sans avoir recours à l’emprunt, comme prévu initialement. Une aide de 100 000 € du Conseil départemental au titre de ces mêmes travaux est encore en attente de versement.

Le Conseil Municipal

cm stutzheim offenheim 2014Le Maire et les adjoints, élus en mars 2020

 

Composition du Conseil Municipal

 Liste "L'Union"

 

 

 

jclambert

Jean-Charles LAMBERT

Maire

Le maire est chargé de l’administration de la commune. Toutefois, il délègue, sous sa surveillance et sa responsabilité, par arrêté, une partie de ses fonctions à ses adjoints et, en l’absence ou en cas d’empêchement de ces derniers, à des conseillers municipaux.  
pgartiser

Philippe GARTISER

Adjoint

Délégations :

  • Gestion des agents de maintenance des bâtiments et des espaces verts
  • Gestion des équipements et bâtiments communaux, installations sportives, espaces verts, parcs et jardins, patrimoine communal, cimetières
  • Voirie, éclairage public, suivi de la propreté, signalisation routière
  • Accessibilité PMR et PAVE
  • Gestion et coordination des travaux et des chantiers, DICT
  • Stockage des archives
  • Occupation du domaine public
  • Points d’apports volontaires et déchetteries
  • Gestion et économies d'énergie, efficacité énergétique
  • Réseaux : eau et assainissement, électricité, gaz, téléphone, fibre optique, …
  • Fleurissement communal
 
avoiturier

Estelle HALTER

Adjointe
Elue communautaire

Délégations :

  • Chargée des affaires sociales, sanitaires, du handicap et de la santé
  • Écoles, périscolaire et accueil de loisirs sans hébergement
  • Gestion des ATSEM
  • Familles, enfance et petite enfance
  • Personnes âgées, développement des solidarités intergénérationnelles, anniversaires
  • Vie associative, sports, culture, …
  • Fêtes, journées citoyennes, fête de Noël, …
  • Citoyenneté, conseil municipal des jeunes et prévention jeunesse
  • Actions culturelles
  • Politique patrimoniale - œuvres d’art
  • Manifestations patriotiques, anciens combattants, commémorations
 
chufschmitt

Christian HUFSCHMITT

Adjoint

Délégations :

  • Monde agricole et association foncière, entretien des chemins agricoles
  • Sous-commission et commission d’aménagement foncier
  • Environnement, biodiversité, trames vertes et bleues, développement durable, bassin de la Souffel
  • Sécurité civile, prévention, ordre public, vidéoprotection, plan communal de sauvegarde
  • SPA et animaux dans la commune, hamsters, faune sauvage, chasse
  • Pistes cyclables et mobilités douces
  • Réglementation afférente aux commissions de sécurité et contrôle des établissements recevant du public (E.R.P.)
  • Relation avec le S.D.I.S, les pompiers, la Croix rouge, autres organismes de prévention, permis de détention de chien catégorisés
  • Plan Climat Energie Territorial – irrigation – gestion des ressources en eau– assolement concerté, réseau de chaleur et serres.
 
ebender Laure DEVIVIER Conseillère municipale  
gensminger Christophe DELMULLE Conseiller municipal  
vheim Valérie GRANGER Conseillère municipale  
mheitmann François LUTZ Conseiller municipal  
mcfiederer Jonathan FUSSLER Conseiller municipal  
       
jmreinmann Marie-Paule RUI Conseillère municipale  
jmreinmann Jean-Marc REINMANN Conseiller municipal  
jmreinmann Josiane CODEX Conseillère municipale  
     

 

 

 Liste "Autrement"

 

 

 

Laurence BOUR Conseillère municipale  
pbauer Claude SIEGWALD Conseiller municipal  
jbrubacher Muriel ULRICH Conseillère municipale  
     

 

Budget 2019

Eléments budgétaires 2019

BUDGET DE FONCTIONNEMENT

budget 2019 1Dépenses

En 2019, les dépenses de personnel représentent 44 % des dépenses totales de fonctionnement. Les charges de gestion courante sont majoritairement les dépenses liées à l’entretien et aux réparations effectués sur les bâtiments et le matériel communal. Afin d’en optimiser les coûts, une grande partie de ces travaux sont réalisés par les agents communaux.

Les dépenses de fonctionnement ont encore diminué en 2019 (- 26 %), notamment en raison des mouvements de personnel communal, mais également grâce aux travaux réalisés les années précédentes dont les effets s’observent à moyen terme (l’isolation des bâtiments entraine une diminution des frais de chauffage).

budget 2019 3budget 2019 2Recettes

Pour la 7ème année consécutive, le conseil municipal a maintenu les taux des taxes d’habitation et foncière, néanmoins, les recettes qui en découlent ont diminué en 2019, tout comme les dotations de l’Etat, soit - 26 %. Dans la globalité, les recettes 2019 sont inférieures de 19 % à celles de 2018, mais permettent tout de même de couvrir les charges.

BUDGET D’INVESTISSEMENT

budget 2019 4Dépenses

Plusieurs projets ont été menés en 2019 et ont pu être financés sur les fonds propres de la commune ou grâce aux différentes subventions. Les travaux d’aménagement de la rue de l’Eglise et de mise en accessibilité de l’église d’Offenheim sont en cours et devraient s’élever à environ 335 000 €.

budget 2019 5Recettes

Comme annoncé, les recettes liées à la taxe d’aménagement ont diminué en 2019 de plus de 60 %.
L’autofinancement permet néanmoins de combler partiellement cette perte. Une partie des subventions liées aux projets de cette année a été perçue mais la commune attend pour 2020 une aide de 100 000 € du Conseil départemental au titre des travaux de la rue de l’Eglise.

Appels d'offre - Marchés publics

Retrouvez dans cette rubrique la publication des appels d'offres des marchés publics (en application de l'Article 133 du Code des Marchés Publics en vigueur et de l'Arrêté du 08 décembre 2006, du Décret 2008-1334 du 17/12/2008, des Décrets 2008-1355 et 2008-1356 du 19 décembre 2008 et les modifications apportées par le Décret 2008-1550).

 - Pas d'appel d'offre en cours -

 

 

Le bulletin municipal : le So wie SO

sowiesoLe bulletin municipal, distribué tous les deux mois dans toutes les boîtes aux lettres, apporte l’information à tous les concitoyens, pour expliquer et préciser les projets.

Intitulé « So wie SO »... il s’agit évidemment d’un double jeu de mots : « so wie so » en alsacien pourrait se traduire par « c’est ainsi », pour informer les habitants. Mais « So wie S.O. » peut aussi être lu de la manière suivante « c’est ainsi à Stutzheim-Offenheim », S.O. étant l’abréviation de Stutzheim-Offenheim.

Retrouvez ici les derniers numéros du So wie SO.

Retrouvez ci-dessous les bulletins des années antérieures

Retrouvez ci-dessous les bulletins municipaux annuels

Comptes-rendus du Conseil Municipal

Suivez dans cette rubrique les travaux du Conseil Municipal

Retrouvez ici les comptes-rendus de l'année 2023

Retrouvez ici les comptes-rendus de l'année 2022

Retrouvez ici les comptes-rendus de l'année 2021

Retrouvez ici les comptes-rendus de l'année 2020

Retrouvez ici les comptes-rendus de l'année 2019

Retrouvez ici les comptes-rendus de l'année 2018

Retrouvez ici les comptes-rendus de l'année 2017

Retrouvez ici les comptes-rendus de l'année 2016

Retrouvez ici les comptes-rendus de l'année 2015

Retrouvez ici les comptes-rendus de l'année 2014

Retrouvez ici les comptes-rendus de l'année 2013

Retrouvez ici les comptes-rendus de l'année 2012

Retrouvez ici les comptes-rendus de l'année 2011

Retrouvez ici les comptes-rendus de l'année 2010

salle cm

Retrouvez ci-dessous les listes des délibérations des conseils municipaux

Le Conseil Municipal

cm stutzheim offenheim 2014
Le Conseil Municipal élu en mars 2014

 

Composition du Conseil Municipal

 

Nom

Fonction

Adresse personnelle

jclambert Jean-Charles LAMBERT Maire 5 rue du Moulin
67370 Stutzheim-Offenheim
pgartiser  Philippe GARTISER Adjoint en charge
des services techniques et travaux
32 rue du Tabac
67370 Stutzheim-Offenheim
avoiturier Andrée VOITURIER Adjointe en charge
de la solidarité et vie associative
8 rue des Rosiers
67370 Stutzheim-Offenheim
chufschmitt  Christian HUFSCHMIDT Adjoint en charge 
de l'environnement, monde agricole, sécurité
6A, rue de la Mairie
67370 Stutzheim-Offenheim
ebender  Estelle BENDER HALTER  Conseillère municipale  
gensminger  Gabrielle ENSMINGER  Conseillère municipale 38 rue de la Garance
67370 Stutzheim-Offenheim
vheim  Véronique HEIM  Conseillère municipale 4 chemin du Hagelweg
67370 Stutzheim-Offenheim
mheitmann  Madeleine HEITMANN  Conseillère municipale 7 rue de la Croix des Champs
67370 Stutzheim-Offenheim
lhenry  Laurent HENRY  Conseiller municipal 8 rue des Eglantiers
67370 Stutzheim-Offenheim
mcfiederer  Marie-Claude
LEMMEL-FIEDERER
 Conseillère municipale 14 rue du Village
67370 Stutzheim-Offenheim
flutz  François LUTZ  Conseiller municipal 14 chemin du Hagelweg
67370 Stutzheim-Offenheim
jmreinmann  Jean-Marc REINMANN  Conseiller municipal 15 rue du Tabac
67370 Stutzheim-Offenheim
cschmid  Claude SCHMID  Conseiller municipal 11 rue des Vergers
67370 Stutzheim-Offenheim
pbauer  Pascal BAUER  Conseiller municipal Rue des Vergers
67370 Stutzheim-Offenheim
jbrubacher  Jacques BRUBACHER  Conseiller municipal  
     

 

 

 

Présentation de la commune

stuztheimvillageStutzheim-Offenheim est une commune française, située dans le département du Bas-Rhin et la région Alsace. La commune est issue de la fusion, le 15 juillet 1976, des anciennes communes de Stutzheim et d'Offenheim.

La commune est située à une altitude de 150 (mini) à 181 mètres (maxi) et compte 1501 habitants (recensement de 2005), les Stutzoffenheimois.
Elle couvre une superficie de 7,14 km².

Unis au niveau paroissial en 1788 par un décret du cardinal de Rohan, alors prince-évêque de Strasbourg, les deux communes ont décidé de s’associer en 1972, puis de former une seule commune par fusion totale en 1976. A partir de ce moment, la création de plusieurs lotissements provoqua une augmentation importante de la population. Pour sa part, la vie associative a pu se développer grâce à des installations communes.

La ville de Stutzheim-Offenheim appartient au canton de Truchtersheim et à l'arrondissement de Strasbourg-Campagne.
Stutzheim-Offenheim porte le code Insee 67485 et est associée au code postal 67370.

  • Latitude : 48° 37' 53'' Nord
  • Longitude : 7° 37' 10'' Est
  • Altitude de 160 mètres environ (mini. 150 m. - maxi. 181 m.)

Au vu du recensement de 2020, la commune compte 1636 habitants.

Avec une superficie de 7,14 km², la densité de population est de 229 habitants/km².

La commune compte une population active de 970 personnes. Le taux de chômage y est de 4,6%.

Histoire de Stutzheim

Des tribus d’agriculteurs et d’éleveurs, venues de la région danubienne, ont occupé le site dès la période rubanée (4.500 av. J.C.). Au lieu-dit Hengstweg (chemin des étalons), des traces de leurs cabanes et des poteries décorées de rubans (d’où le nom de la période) ont été mises à jour en 1900 lors de la construction d’une voie de tramway. D’importants vestiges romains sont, pour leur part, vraisemblablement, à l’origine de la dénomination du village, car, selon certains historiens, le préfixe Stutz provient du mot latin statio, lieu d’arrêt ou relais. Une collection de fers à cheval d’origine romaine conforte cette hypothèse.

tram stutzheimLa vocation agricole s’est confirmée au Moyen Age. La lointaine abbaye de Schwarzach, en Pays de Bade, y possédait alors une ferme seigneuriale, de même qu’un moulin sur la Souffel, vendu en l’an 1400.

Situé sur la voie royale Paris-Strasbourg, le village est devenu en 1682 le siège d’un relais de poste, où les diligences et autres voitures de poste s’arrêtaient pour laisser monter ou descendre les voyageurs, mais aussi pour changer d’attelage afin de parcourir une nouvelle étape avec des chevaux frais. En 1784, le maître de poste était encore un homme fortuné : son établissement comptait 26 chevaux et poulains. Mais, le trafic a pratiquement cessé vers 1807 avec la construction d’un nouveau relais à Ittenheim, sur la nouvelle route impériale (actuelle RN 4).

De nouveaux moyens de transport sont apparus à la fin du XIXe siècle. Stutzheim a obtenu en 1887 une station du tramway de la ligne Strasbourg-Truchtersheim, ainsi qu’une gare aux marchandises, notamment affectée au chargement des betteraves sucrières destinées à la Sucrerie-raffinerie d’Erstein.

Le développement de cette culture a été encouragée par Michel Quirin, alors maire de Stutzheim et ancien député au Parlement allemand à Berlin. Ce précurseur en matière agricole a fait construire en 1890, à la sortie de la localité, une ferme-modèle consacrée également à l’élevage et à la production laitière. Sous son impulsion, le ban communal a fait l’objet d’un remembrement rural qui fut la première opération de ce type dans la province d’Alsace-Moselle.

Histoire d'Offenheim

Le nom d’Offenheim apparaît, sous sa forme actuelle, dès l’an 742 dans un acte de donation de terres en faveur de l’abbaye bénédictine de Wissembourg. Au vu de découvertes faites en Pays de Bade sur un site appelé au Moyen Age Monasterium Offoniswilarii, les historiens mettent le préfixe Offen en lien avec le nom d’un moine irlandais, appelé Offo. Ce religieux a fondé une abbaye près de Schuttern au temps du roi Dagobert. Vénéré dans divers lieux de la plaine du Rhin, son nom serait à l’origine des toponymes Offenburg, Offendorf, Offenbach, Offenheim près de Worms et Offenheim dans le Kochersberg.

Offenheim StArbogastDes traces d’un dispositif de défense restent visibles à Offenheim. Le clocher, construit en briques au XIIe siècle, était, de toute évidence, avec ses meurtrières, une tour de garde et de refuge en cas de péril ou d’invasion. Une carte géographique de 1760 montre que le village avait la forme d’un pentagone (figure régulière à cinq côtés), avec le clocher au centre et un calvaire à chaque extrémité en guise de protection. En outre, les actes notariés du XVIIIe siècle citent encore le Dorfgraben, fossé de défense entourant le village et comportant sans doute une levée de terre servant de rempart. Le mur extérieur d’une ancienne grange est encore munie de canonnières.

Le chœur et la nef de l’église datent de 1789 ; l’édifice abrite des autels de la fin du XVIIIe siècle et un tableau représentant saint Arbogast, l’un des premiers évêques de Strasbourg vers 550.

Sur le parvis de l’église se trouvent deux monuments : un calvaire élevé à la mémoire d’un habitant du village décédé accidentellement en 1795 et le Monument aux morts dédié aux victimes militaires des deux guerres mondiales. Dans le cimetière qui entoure l’église, une famille a fait placer vers 1855 un Mont des oliviers ; quatre statues en grès et grandeur nature évoquent un épisode de l’Evangile, le jeudi saint. Autour du Christ en prière dorment ses disciples Pierre, Jacques et Jean.

Non loin du lieu de culte, plusieurs grandes fermes des XVIIe et XVIIIe siècles se répartissent de façon harmonieuse; elles sont le reflet d’une période de paix et de prospérité économique.

Aujourd’hui, l’agriculture est plus particulièrement orientée vers la production de maïs, de tabac, de houblon et de betteraves à sucre. L’élevage a totalement disparu ; dans les années 1960-80, de nombreux producteurs de lait venaient encore, deux fois par jour, apporter leur production à la centrale de collecte, le Melich-Hiesel, lieu de rencontre et de discussion. Ce bâtiment, qui existe encore, avait abrité, jusqu’en 1956, les transformateurs électriques qui alimentaient la ligne du tramway Strasbourg-Truchtersheim.

Il y a 80 ans : l'incorporation de force

« Cette journée a eu une résonance particulière en Alsace. Le 25 août 1942 était promulguée l’ordonnance de l’incorporation dans l’armée allemande des jeunes Alsaciens.

Le 22 juin 1940, le maréchal Pétain signait l’armistice. La France était vaincue. Si officiellement la convention d’armistice restait muette sur le sort de l’Alsace et de la Moselle, Hitler avait décidé de les annexer au IIIe Reich. Pour réaliser cette épreuve de force, c’est-à-dire une annexion de fait et non de droit, il donna au Gauleiter du pays de Bade, Robert Wagner, le titre de Gauleiter du Bas-Rhin et du Haut-Rhin, c’est-à-dire chef de l’administration politique et civile de l’Alsace, avec pour consigne de s’atteler à la germanisation et à la nazification de la région. Il procédera avec méthode et brutalité pour modifier l’environnement et créer les conditions favorables. Le 8 mai 1941, une ordonnance de Wagner rendit obligatoire le RAD, le Reichsarbeitsdienst, service national du travail, qui était en réalité une véritable préparation militaire. Tout jeune, garçon ou fille, entre 17 et 25 ans, devait accomplir une formation obligatoire. On y exigea un serment de fidélité au Führer.

malgré nous1

En janvier 1942, Wagner rendit obligatoire l’inscription des jeunes garçons dans la Hitlerjugend, les jeunesses hitlériennes, et des jeunes filles dans la Bund Deutscher Mädel : l’Union des jeunes filles allemandes. Puis le 25 août 1942, Wagner promulgua l’ordonnance sur l’introduction du service militaire obligatoire en Alsace au bénéfice de l’Allemagne, « la Wehrpflicht ». Comme l’annexion était de fait, l’incorporation était de force. En regard du droit international, l’enrôlement « de force » dans une armée étrangère est un crime de guerre. L’incorporation de force fut un véritable choc dans nos villes et villages, un traumatisme familial et collectif. Des représailles envers les familles étaient organisées contre les réfractaires. Malgré les menaces, 12 000 Alsaciens réussirent à s’échapper, alors pour pallier ce refus d’obéissance, les nazis trouvèrent une parade impitoyable. Le 11 février 1943, Wagner ordonna que tous ceux qui ne se présenteront pas au conseil de révision soient envoyés au camp de Vorbrück - Schirmeck d’où ils seront escortés directement dans des bataillons disciplinaires.

malgré nous2L’implacable mécanique nazie s’employait à broyer toute velléité de rébellion. La terreur a toujours été le seul langage connu des dictateurs et des autocrates de tout bord.

Les incorporés de force, 100 000 en Alsace de 21 classes d’âge, de 1908 à 1928, et 30 000 en Moselle, seront à 90 % engagés sur le front Est, pour défendre une cause qui n’était pas la leur. À leur souffrance morale s’ajoutèrent les pires souffrances physiques. Ceux qui furent faits prisonniers connurent des conditions de détention effrayantes, comme au sinistre camp de Tambov en Russie, symbole du calvaire des incorporés de force. Le bilan humain de l’incorporation de force est lourd. 30 000 ne reviendront pas, les corps des 21 000 morts au combat reposent dans les cimetières allemandsdisséminés à travers l’Europe, et on estime à ce jour à 9 000 le nombre de disparus. Les survivants ont dû se reconstruire, psychologiquement et physiquement, les nuits longtemps hantées par les traumatismes endurés.

N’oublions pas les Malgré-elles, ces 15 000 femmes incorporées dans les organisations nazies : dans le Reichsarbeitsdienst ou dans le KHD, le Kriegshelfsdienst, le service auxiliaire de guerre. Envoyées dans des camps, elles ont été endoctrinées, soumises aux pires humiliations et souffrances, à des conditions de travail épouvantables. On leur a volé leur jeunesse et souvent leur santé. Leur destin tragique fait partie de notre histoire nationale. Il est de notre mission de garder vivante leur mémoire et de la transmettre aux jeunes générations. Les manuels d’histoire, hélas, sont encore largement muets sur leur sort.

Que leur expérience nous garde vigilants, aujourd’hui plus que jamais, alors que la guerre est devant nos portes. Sachons préserver et défendre nos valeurs, aujourd’hui européennes, la liberté et la démocratie, le droit à la justice et le refus de l’arbitraire, en dépit du prix à payer. L’actualité en Ukraine nous donne une illustration glaçante et insoutenable de leur fragilité.

Garder leur mémoire implique notre devoir d’expliquer l’ignominie de toute guerre, le danger des nationalismes et des totalitarismes, pour que dans notre monde dangereux et surarmé se réalise enfin le rêve d’une paix universelle et durable dans le respect des libertés, de l’égalité et de la dignité de chacun ».

Marie-Thérèse WACK
Présidente du Souvenir Français

Cour Raymond Matzen

cour raymond matzenRaymond Matzen est né à Strasbourg en 1922 ; il y fait ses études au lycée Kléber puis au collège d’Issoire où il est réfugié pendant la Seconde Guerre mondiale. Une fois la paix revenue, il poursuit des études de lettres (allemand, anglais et phonétique) aux universités de Fribourg-en-Brisgau, de Strasbourg ainsi qu'à la Sorbonne. Correcteur et traducteur aux Dernières Nouvelles de Strasbourg entre 1945 et 1947, il devient professeur agrégé d'allemand avant d’entamer une carrière universitaire. Maître de conférences en linguistique et dialectologie, il publie un atlas linguistique en 1969, et dirige l’Institut de dialectologie à la Faculté des lettres de Strasbourg de 1970 à 1988. Raymond Matzen s'engage dans la défense et l’illustration du dialecte alsacien. Il a notamment été conseiller littéraire du Théâtre alsacien de Strasbourg et a présidé l’Institut des Arts et Traditions populaires d’Alsace.

Comme précédemment, il suffirait d’ajouter une lettre pour transformer la cour Raymond Matzen en cours du professeur Raymond Matzen, auteur de nombreux ouvrages sur la langue alsacienne : « Wie geht’s », « Éloge de la tarte flambée - Flammekueche », mais aussi du savoureux « Petit-dictionnairedes-injures-alsaciennes ». Et d’un ouvrage remarquable qui a nécessité un immense travail, en collaboration avec le pasteurDaniel Steiner : la traduction de la Bible en alsacien « D’Biwel uf elsassisch ».

Raymond Matzen, éminent professeur reconnu de tous, décède à Strasbourg en 2014 à l’âge de 92 ans. En hommage au bilinguisme de Raymond Matzen, le nom alsacien du lieu-dit « S’Ewerderfel », le haut du village, est apposé sur la plaque de la Cour Raymond Matzen.

Cour Georges Holderith

cour georges holderithGeorges Holderith est né à Lauterbourg en 1912 où il effectua sa scolarité à l'école primaire, puis à l'école primaire supérieure, actuel collège qui porte désormais son nom. Instituteur puis inspecteur des écoles primaires, Georges Holderith réussit en 1947 l'agrégation d’allemand. Nommé d'abord au lycée Blaise Pascal de Clermont-Ferrand, il revint à Strasbourg au collège technique industriel, devenu entre-temps le lycée Louis Couffignal. Georges Holderith est un illustre germaniste, auteur d'une méthode d'enseignement de l'allemand dès l'école primaire. Une pédagogie active qui privilégie l'apprentissage de la langue en situation, par des sketches, ainsi que des méthodes audiovisuelles. Il est nommé inspecteur d'académie en 1954, devient directeur adjoint de l’enseignement du premier degré au ministère de l’Éducation nationale à Paris, puis inspecteur général de l'instruction publique. Il publie une anthologie, « Poètes et prosateurs d'Alsace », vaste panorama de la littérature alsacienne des origines à 1978.

Il a rédigé quantité d’ouvrages pédagogiques : notamment la collection « Wir lernen Deutsch ». Officier de la Légion d'Honneur, Commandeur des Palmes Académiques, premier lauréat de l'Institut des Arts et Traditions Populaires d'Alsace, Georges Holderith s'est vu décerner également, en raison du rôle déterminant qu'il a joué dans les relations culturelles francoallemandes, la plus haute distinction civile de la République Fédérale d'Allemagne. Tous ces honneurs portent témoignage des services éminents que cet Alsacien a rendus à l'Alsace et à la France. Il décède en 1978.

Petit clin d’oeil : en l’honneur de Georges Holderith auteur d’une méthode d’enseignement qui porte son nom, on aurait pu imaginer de nommer cette cour « le cours Georges Holderith ». En hommage au bilinguisme qu’il a ardemment défendu, le nom alsacien du lieu-dit : « de Schüelgàrte », le potager de l’instituteur, autrefois situé au bout de l’actuelle rue des Rosiers, figure sur la plaque de la Cour Georges Holderith.

 

Rue de la Croix de St André

rue croix st andre2Le blason de la communauté villageoise d’Offenheim, une croix couchée dite de Saint André, apparait pour la première fois dans l'Armorial général d'Hozier qui, selon un édit royal de 1696 décidé par Louis XIV, fait réaliser un inventaire des blasons de tous les villages de France entre 1696 et 1702. Il est décrit ainsi : « D'argent au sautoir de gueules », la couleur « gueules » étant
le rouge.

À cette époque, Offenheim était un petit village de moins de 200 habitants. Il faisait partie du bailliage du Kochersberg, un territoire de 28 villages qui était la propriété des évêques de Strasbourg. La gestion des affaires administratives et judiciaires était confiée à un bailli siégeant à Saverne sous l’autorité du prince-évêque, cardinal de Rohan. Le village était administré par un Schultheiss (prévôt) nommé par le bailli sur proposition des chefs de famille et assisté par plusieurs élus locaux. Vers 1702, le Schultheiss d’Offenheim s’appelait Jean Christmann, propriétaire et exploitant de l'actuelle ferme Bauer. Par ailleurs, les habitants d’Offenheim devaient verser chaque année la dîme (un 10ème des récoltes) aux chanoines du chapitre St Pierre-le-Vieux à Strasbourg, appelé décimateurs, chargés de la construction et de l'entretien du clocher et du choeur de l’église.

On ne connaît pas les raisons qui ont conduit, vers 1700, au choix de la croix de St André pour le blason d’Offenheim. Selon le livre de Maurice Ruch, consacré aux maisons à colombages, « la croix de St André est symbole ou signe de prospérité, de fécondité et d’une nombreuse descendance ». Or, selon notre historien Albert Lorentz, cette même croix apparait très souvent sur les colombages des maisons alsaciennes autour de l’église d’Offenheim. Les émissaires du Roi venus à Offenheim vers 1700 pour s’enquérir d’un blason local, et en l’absence de blason aristocratique, auraient-ils décidé d’employer cette caractéristique architecturale ? Ou bien, nos élus ont-ils été bien inspirés de faire cette proposition, comme ceux de Truchtersheim qui ont choisi le soc de charrue ou ceux de Pfettisheim une pince ? Rien n’est établi historiquement, mais cette hypothèse serait aussi crédible que séduisante.

Ici, la croix de St-André n’est pas considérée comme un symbole religieux, mais plutôt un signe multiplicateur, un signe de réussite, d’abondance et de prolificité, présent sur les anciennes façades des maisons alsaciennes. Comme pour la plupart de rues de la commune, la plaque bilingue fait référence au nom alsacien du lieu-dit qui apparait aussi sur le plan cadastral : « Züem kúrze Peter ».

Les 150 ans de l'église de stutzheim

Une première chapelle existait à Stutzheim en l’an 1154 ; elle appartenait aux moines de l’abbaye de Schwarzach dans le Pays de Bade, qui étaient aussi propriétaires d’une grande ferme et d’un moulin sur la Souffel. Un siècle plus tard, a été construite une petite église paroissiale entourée par le cimetière.

Le 16 septembre 1866, le conseil de fabrique de la paroisse de Stutzheim-Offenheim s’est réuni sous la présidence de Jacques Wack, agriculteur à Offenheim (act. ferme Lux) et a délibéré sur les
mesures à prendre d’urgence à propos de l’église de Stutzheim, car cette ancienne église était à la fois en mauvais état et trop petite pour accueillir la population des deux villages (544 habitants) lors de certaines fêtes solennelles.

Une première en Alsace-Lorraine, Un remembrement rural à Stutzheim en 1898

Après la guerre de 1870-1871, l’Alsace fut rattachée au Reich allemand ; beaucoup de réformes furent alors introduites dans notre province, en particulier celle du cadastre.

Une loi du 30 juillet 1890 créa une procédure de remembrement rural (Flurbereinigung). Cette procédure consiste à effacer l’ancien plan dans la partie rurale du ban, dont le morcellement est devenu excessif au fil des siècles. L’objectif est de créer de grandes parcelles ainsi qu’un réseau de chemins d’exploitation.
C’est dans la commune de Stutzheim que fut réalisé le premier remembrement rural d’Alsace-Lorraine.

L’ancienne chapelle de Stutzheim dédiée à St Michel et à Ste Apolline

Jusqu'en 1956, une petite chapelle se trouvait au coin de la route de Saverne et de la rue du Moulin à Stutzheim. Elle fut consacrée au culte le 10 octobre de l'an 1701 et dédiée alors à Notre-Dame, Marie-la-Reine.

A propos des fonts baptismaux de l’église de Stutzheim

Le petit prince… et la fille de l’aubergiste de Stutzheim

Il était une fois… un petit prince, né à Strasbourg le 25 août 1786 dans un salon de l’actuel Palais du Gouverneur militaire de Strasbourg.

Petit historique, les années en 9...

En 909 de l’ère romaine (c.à.d. 160 ans ap. J-C) :

Depuis un certain temps, les soldats romains de la VIIIème Légion, cantonnés dans le camp fortifié d’Argentoratum (futur Strasbourg), sont devenus ingénieurs et cantonniers. A défaut d’opérations militaires, les légionnaires réalisent d’importants travaux routiers en direction de Tres Tabernae (Les trois tavernes, futur Saverne) ; ils viennent d’entreprendre la construction d’un pont sur le ruisseau Suvela. Ces grands travaux permettront un déplacement plus rapide des convois militaires. Soucieux de l’hygiène publique, les troupes d’occupation ont aussi décidé de poser, le long de la nouvelle route, une double canalisation qui amènera l’eau des sources de la Suvela jusque dans les bains urbains. Fait remarquable : cette eau ne gèle pas en hiver.

Communauté de Communes du Kochersberg et de l'Ackerland

La commune de STUTZHEIM-OFFENHEIM est membre de la Communauté de Communes du Kochersberg et de l'Ackerland, structure intercommunale créée le 1er janvier 2013 et regroupant 19 communes du Kochersberg et 5 communes de l'Ackerland.

cocokoLes principales compétences mises en œuvre par la Communauté de communes sont les suivantes :

  • Collecte des déchets ménagers, création et gestion de déchetteries
  • Construction, entretien et fonctionnement d’équipements culturels
  • Construction, entretien et fonctionnement d’équipements sportifs (gymnases)
  • CoCoKoGestion de structures d’accueil pour personnes âgées (Maison d’Accueil du Kochersberg)
  • Gestion des crèches et des Centres de loisirs sans hébergement
  • Restauration du petit patrimoine du Kochersberg
  • Aménagement de l’espace communautaire (SCOTERS)
  • Actions de développement économique (Zones d’activités, Tourisme)

Pour en savoir plus, voir le site de la CoCoKo

 

Syndicat Des Eaux et de l'Assainissement du Bas-Rhin

sdeaLa gestion de la station d’épuration et des collecteurs d’eaux usées a été transférée du SIVOM de la Haute Souffel au SDEA (Syndicat Des Eaux et de l'Assainissement du Bas-Rhin).

Vous trouverez ci-dessous les analyses de l’eau potable effectuées par le SDEA, ainsi que le rapport de visite mesurant la qualité des eaux de la station d’épuration.
Voir la Synthèse du contrôle sanitaire de la qualité de l’eau distribuée en 2016

Un nouveau SIVU (Syndicat Intercommunal à Vocation Unique) a été créé ayant comme vocation la réalisation de travaux de restauration et d’entretien des cours d’eau du bassin de la Souffel.

 

Liens vers les autres collectivités et administrations territoriales

Notre patrimoine

La commune possède sur son territoire de nombreux éléments qui peuvent être classés dans le petit patrimoine public du Kochersberg : des croix rurales, les murs des cimetières et des églises, les croix et crucifix dans Stutzheim et Offenheim.

La municipalité invite les particuliers à découvrir et préserver ce petit patrimoine : murs en grès, portes cochères, croix rurales, inscriptions dans les colombages, etc.

 

Reproduction de la croix de l’église d’Offenheim

Après un fort coup de vent l’année dernière, la très ancienne croix de l’église d’Offenheim, est tombée à terre. Le conseil municipal a décidé d’en faire réaliser une nouvelle, similaire, pour la remplacer.

L’ancienne croix a pris place dans le clocher de l’église d’Offenheim où elle a été fixée au mur, la nouvelle croix avant son installation au sommet du pignon de l’église.

ancienne croixnouvelle croix

150 ans de l'église de Stutzheim

Nous célébrons aujourd’hui, à l’occasion de la fête patronale Sts Pierre et Paul, le 150e anniversaire de la reconstruction de cette église de Stutzheim. Une première chapelle existait déjà ici en l’an 1154 ; elle appartenait aux moines de l’abbaye de Schwarzach dans le Pays de Bade. La décision d’agrandir cette église fut prise en 1866. L’ancienne était non seulement en mauvais état mais aussi trop petite pour accueillir la population des deux villages lors de certaines fêtes. Les fidèles étaient serrés les uns contre les autres par manque de place à tel point que cela a occasionné des altercations très vives, et même des rixes qui ont donné lieu à des poursuites judiciaires. La commune n’ayant pas beaucoup de moyens, 4000 francs de budget annuel, le curé Aloyse Buntz, avec l’accord du conseil municipal, a ouvert une liste de souscription dont le produit atteignait la somme de 20 000 francs. Les habitants se sont engagés à participer aux travaux : transports des matériaux, des pierres, du bois, de la chaux, ce qui économisa 5 000 francs. En y ajoutant encore le prix de revente des matériaux de la démolition évalué à 1 600 francs, on arriva à des ressources totales de 26 600 francs. Une commission des travaux fut constituée avec le maire André Quirin, son adjoint Jacques Lorentz, le président du Conseil de fabrique M. Wack et des artisans et agriculteurs du village. La maîtrise d’ouvrage fut confiée à l’architecte Jéhu.

150 ans eglise stutzheim1

La première église était initialement orientée Est-Ouest, avec l’entrée côté Ouest. La nouvelle entrée se fit par un porche, situé à l’Est côté place, ce qui a permis d’avoir un plus grand parvis dont nous profitons encore de nos jours. Le cimetière fut transféré à la limite du village. Les travaux ont été menés à un rythme soutenu. En moyenne, 6 à 10 maçons, ainsi que des manoeuvres du village étaient à l’oeuvre sur le chantier où travaillaient aussi les tailleurs de pierre. Et tout cela à la force des bras ! La croix de la flèche fut fabriquée par Antoine Halbwachs, forgeron à Stutzheim.

150 ans eglise stutzheim2En 1869, un maréchal de l’armée française, de passage à Stutzheim, fit un don à la paroisse de 2 000 francs. Napoléon III fit cadeau, en 1870, d’une garniture d’autel (crucifix et chandeliers) en laiton doré, que nous avons posés pour l’occasion sur le tabernacle. Puis en 1870 la guerre fut déclarée précipitant la fin des travaux, ce qui explique l’absence de statues dans les niches à l’extérieur. Après l’annexion de l’Alsace au Reich, le fils de l’empereur Guillaume Ier, également de passage à Stutzheim, fit lui aussi un don de 2 000 Marks à la paroisse. L’autel, les autels latéraux, le baptistère, furent acquis par la suite. Ce mobilier d’occasion a été récupéré dans différentes églises qui voulaient s’en défaire. En revanche, ce superbe lustre fut offert en 1901 par la famille Quirin.

Depuis, l’église a été rénovée à plusieurs reprises : en 1956 et en 1984. Puis en 2012, d’importants travaux furent entrepris par la commune, dont les 2/3 du montant furent payés grâce à un legs de la famille Diebold. Je salue la présence de Thierry Herr, artiste peintre, qui a mené la restauration du mobilier.

Nous célébrons aussi un autre anniversaire : celui de la réunion de nos deux paroisses il y a 230 ans. Par un décret du cardinal de Rohan, en date du 5 mars 1788, la filiale d’Offenheim fut rattachée à la paroisse de Stutzheim. Depuis, à la demande des habitants, les deux communes de Stutzheim et d’Offenheim ont, à leur tour, fusionné en 1976 pour former la commune de Stutzheim-Offenheim.

Lors de sa  dernière visite pastorale dans le secteur, notre archevêque Monseigneur Luc Ravel nous a invités à ouvrir les églises aux jeunes et sur le monde. C’est ainsi que nous accueillons aujourd’hui, en plus de la chorale inter paroissiale que je remercie très chaleureusement, des pompiers volontaires, merci à eux, et le groupe « costumes et traditions », de Patrick Lemmel, en tenue traditionnelle, ce qui donne à cette cérémonie un cachet typiquement alsacien. Je salue et je remercie de leur présence : le sénateur André Reichardt et Madame, notre maire honoraire Jean-Daniel Zeter et Madame, les maires des villages voisins. Merci à la délégation de la commune jumelée d’Offenheim, unsere Partner-Gemeinde in Rhein-Hessen, mit KH Adam, Ehrenburgermeister, und Peter Odermann, Burgermeister, danke für unsere Elsässische/Hessische Freundschaft. Un merci tout particulier à Monseigneur Mgr Paolo RUDELLI, Prélat de Sa Sainteté le Pape François, Observateur permanent du Saint-Siège au Conseil de l’Europe à Strasbourg, merci à monsieur le Curé Rakoto ; merci à tous les prêtres et diacres présents. Merci à Albert Lorentz, le président du Conseil de fabrique, la mémoire de notre paroisse et du village. Je tiens à remercier toutes celles et tous ceux qui sont engagés dans notre paroisse, les membres du Conseil de fabrique, les dames qui s’occupent du fleurissement, celles qui toutes les semaines nettoient et entretiennent ce bâtiment. Merci aux élus, aux choristes, à l’organiste, aux catéchistes, aux servants d’autel, à nos agents municipaux.

Jean-Charles Lambert

Monuments aux morts

Le monument aux morts d'Offenheim

monument aux morts offenheimÀ Offenheim, le projet d’un monument aux morts a pu être envisagé en janvier 1921, avec l’accord du maire Charles Schott. Le curé Paille commença par faire des quêtes à domicile ; les familles se montrèrent généreuses, surtout celles qui pleuraient un disparu. En mars 1923, le curé disposait de la somme rondelette de 12.665 francs de l’époque. Pour ce monument aux morts, le curé se décida pour une Pietà, c’est-à-dire une statue de la Vierge assise, avec le corps du Christ mort déposé sur ses genoux, image par excellence des mères qui avaient perdu un fils durant la guerre. La commande pour la statue et son socle fut passée en avril 1922. Le monument fut livré en août 1922 et coûta 4 600 francs ; il fut installé dans l’enceinte du cimetière devant le Mont des Oliviers. L’inauguration officielle eut lieu le dimanche 27 août 1922. Le curé Paille remercia tous les habitants et les donateurs qui avaient permis la réalisation de ce beau projet et confia le monument aux bons soins de la commune. Dans son allocution, le maire Charles Schott a rendu hommage aux huit victimes militaires du village, et notamment à Joseph Schmittbuhl, conseiller municipal et père de quatre enfants. Sur le socle du monument, une plaque en marbre noir portait, en français et en lettres dorées, les noms des victimes ainsi que la date et le lieu de leur décès. Mais, en 1941, cette plaque, gravée en français pour des soldats qui avaient pourtant porté l’uniforme allemand, ne plaisait pas aux nouvelles autorités du parti national-socialiste. Dans le cadre de la germanisation de l’Alsace et de la suppression de tout ce qui rappelait la France, la plaque a dû être enlevée. Elle fut remise en place après la Libération, avec une inscription simplifiée qui unit dans le souvenir les victimes des deux guerres mondiales. En 1956, le monument a été transféré sur la place de l’Église.

Le monument aux morts de Stutzheim

monument aux morts stutzheimAprès leur retour au village, les anciens combattants de la guerre 1914-1918 ont, tout simplement, repris leur vie de travail et leurs anciennes habitudes, sans pourtant oublier de rendre grâce pour avoir échappé au grand massacre. Parmi ces rescapés, on comptait les sept frères Jost, mobilisés durant ces années de guerre et revenus sains et saufs. En signe de gratitude, la famille Jost a fait don à l’église d’un grand crucifix qui fut suspendu sous l’arc du choeur. Cette croix existe toujours ; par mesure de sécurité, elle a été déplacée et accrochée sur le mur de la nef, côté droit. Le curé Paille avait, pour Stutzheim, le même projet que pour son annexe d’Offenheim. Il proposa au maire Arthur Quirin une statue de Jeanne d’Arc, celle qui a sauvé la France. Le maire ne donna aucune suite à cette demande. Dans sa séance du 7 janvier 1923, le conseil municipal de Stutzheim vota un crédit de 3 000 francs, à titre d’acompte pour un futur monument que la commune s’engageait à faire réaliser. Les conseillers décidèrent en outre d’organiser une collecte chez les habitants. En 1937, avec le soutien du maire Michel Muller et de son adjoint François Ulrich, un petit groupe de conseillers municipaux composé de Michel Wurm (père), Antoine Jost et Léon Seemann, tous anciens combattants de la Grande Guerre, décida de remettre la question à l’ordre du jour. On se souvint que, dès 1921, le curé Paille avait ramené de Lourdes une grande statue de la Vierge, financée par les anciens combattants du village. L’idée fit donc son chemin vers la construction, à côté de l’église, sur le terrain communal de l’ancien cimetière, d’une Grotte de Lourdes qui servirait à la fois de Monument aux morts et de lieu de prière pour implorer Notre-Dame, afin qu’elle protège le village et préserve le pays d’une nouvelle grande guerre comme celle de 1914-1918. Ceux qui savaient ce qui se préparait de l’autre côté du Rhin craignaient déjà le pire, et les événements allaient malheureusement leur donner raison. L’inauguration officielle, eut lieu le 8 décembre 1938. Sur le devant de la grotte était fixée une plaque commémorative avec les noms des victimes de la guerre 1914-1918. En 1941, sur ordre des autorités allemandes, la plaque fut démontée et poncée pour faire disparaître l’inscription française. Une nouvelle inscription allemande fut gravée dans la plaque avec un dessin de la croix de fer avec palme. Après le retour à la France, la plaque allemande fut enlevée à son tour. Une nouvelle plaque a été inaugurée le 11 novembre 1953 en présence du président Alphonse Pfister de Truchtersheim. Un repas fut offert aux personnalités au restaurant À la Gare, rue du Moulin, chez Charles Hartz.

 

Parcours patrimonial de Stutzheim-Offenheim

La municipalité, avec l’aide du comité consultatif culture, a conçu un parcours patrimonial en 24 étapes à travers la commune.

Un dépliant de présentation du parcours patrimonial, étudié et imprimé par des étudiants du lycée Gutenberg à Illkirch-Graffenstaden, dans le cadre d’un projet pédagogique, est disponible en mairie.

24 supports en tôle pliée ont été installés tout au long du parcours. Réalisés dans le cadre d‘exercices pédagogiques par des élèves du lycée professionnel Louis Marchal à Molsheim, ils accueillent des plaques émaillées sur lesquelles figurent des informations historiques et culturelles souvent quadrilingues, français, allemand, anglais et alsacien...

En savoir plus

 

Les oeuvres d'art

Depuis sept ans, la commune s’enrichit chaque année d’une oeuvre d’art, obtenue par don, par leg ou par mécénat d’entreprises.

Cette année, ce sont deux oeuvres de l’artiste alsacien Denis Roth, que la commune vient de recevoir en prêt à durée indéterminée, qui ont pris place dans les locaux de la mairie.

denis roth 1denis roth 2

« Par son propre poids », en marbre rouge de Vérone. Sculptée comme s’il s’agissait d’une planche cintrée brisée par son propre poids, l’artiste a taillé la pierre avec grande finesse, simulant des fibres de bois. Cette oeuvre est suspendue par un câble en cuivre à un gros clou en laiton forgé par l’artiste.

« Unis », en marbre rouge du Languedoc, qui sera posée sur un socle hexagonal en marbre d’Alicante. Composée d’une seule pièce dont une partie taillée et une autre polie en forme en ruban.

La houblonnière

Inauguration de la "Houblonnière"

Tradition : les crécelles de Pâques

Les cloches des églises catholiques s’envolent vers Rome, le Jeudi Saint, après la Sainte Cène. Les enfants remplacent les cloches absentes par des crécelles le Vendredi Saint et le samedi avant Pâques.

La passion des cloches

Professeur d’allemand dans un lycée de Strasbourg, Michel Riff profite de ses vacances pour découvrir et faire connaître les églises d’Alsace, avec un regard tout particulier sur le peuple des clochers.

Etape n°1

  1. Stèle en grès 20ème anniversaire jumelage avec Offenheim Rheinhessen

patrimoine 1 1patrimoine 1 220ème Anniversaire du Jumelage (1989 - 2009)
de STUTZHEIM-OFFENHEIM et
OFFENHEIM en RHEINHESSEN

Stèle constituée de quatre parties :

Le pilier de gauche en grès rose des Vosges est une représentation stylisée de l’Eglise d’Offenheim en Allemagne.

Le pilier de droite en grès jaune du Palatinat est une réplique stylisée du clocher de l’Eglise Saint-Arbogast à Offenheim.

L’élément intermédiaire en grès gris de la plaine d’Alsace fait la jonction des 2 piliers verticaux. Sa forme de pont, rappelle d’une part, le nom de l’école du « petit pont de Stutzheim-Offenheim et d’autre part, un porche d’architecture ancienne à Offenheim en Allemagne.

Le socle de la stèle est en grès gris clair d’Alsace. Les tailleurs de pierre à travers la sculpture d’une équerre, d’une étoile à cinq branches et le symbole de théorème de Pythagore y ont emblématisé leur corporation.
Ils font également référence à la Cathédrale de Strasbourg à travers une
croix sur une équerre.

C’est le Centre de Formation des Apprentis du Lycée Jules Vernes à Saverne qui a étudié et mis en œuvre cette réalisation avec un professeur, ancien tailleur de pierre de l’œuvre Notre Dame de Strasbourg et quatre apprentis préparant un CAP.

Symbole du lien et de la paix franco-allemande

plaque 1

Parcours de 1 à 2 : Prendre le sentier qui longe la Souffel sur la gauche, en direction de l’école. Au bout du parking, se diriger sur la gauche.

Etape n°2

  1. Fresque d’Angle Ecole Elémentaire

patrimoine 2FRESQUE D’ANGLE ECOLE ELEMENTAIRE (2014)

C’est une peinture sur support bois, autour du thème « LE PETIT PONT »
13 panneaux de 2,50 m x 1,22 m, épaisseur 15 mm, imaginée par
Lise LEMAHIEU et réalisée avec la participation des enfants de l’Ecole Elémentaire qui enlumine la cour de l’école. Les élèves ont su adhérer avec beaucoup de motivation à ce projet, d’abord à la création de la maquette puis de manière plus concrète à la matérialisation de ce gigantesque tableau qui mélange savamment savoir-faire et couleurs. Peut-être des vocations artistiques ou graphiques futures de l’espace urbain pour certains enfants ! Ici l’apprentissage scolaire à un côté ludique, les gouttes d’eau de la Souffel sont des taches d’encres qui se posent sur le tableau, un petit pont qui s’échappe d’un cartable, un jeu de marelle qui développe l’équilibre de l’enfant et lui apprend de façon amusante à compter.

Vous pouvez croiser ses « regards de femme » place des Arts, les samedi et dimanche, Place Broglie parmi les 200 artistes, peintres, sculpteurs, photographes et plasticiens. qui présentent leurs œuvres en plein air.
Elle utilise principalement l’acrylique pour réaliser des portraits de femmes dont la plupart sont un mélange d’abstrait et de figuratif.
Un article dans les DNA n° 78 du 2 avril 2006 rend hommage à la jeune artiste « gare au regard de Lise ».

Pour la 9ème édition de « Lézard au Soleil », parrainée par Jean CLAUS de la Galerie JEAN BROLLY au Marais à Paris, elle obtient le record de la vente aux enchères, Place du château où 60 artistes peignent en public.
Œuvres vendues au profit du restaurant social de l’ETAGE sous l’égide de l’hôtel des ventes des notaires du Bas-Rhin. Ces fonds sont collectés au profit du restaurant social de l’Etage qui sert 21 000 repas par an.

Lise LEMAHIEU tient deux ateliers de peinture sous l’égide de notre Association LA KLAMM, séances mensuelles destinées d’une part aux enfants de 6/12 ans et d’autre part à un groupe d’adultes.

Lise LEMAHIEU
Baccalauréat en arts plastiques.
Maitrise en arts plastiques

plaque 2

Parcours 2 vers 3 : Revenir sur ses pas puis prendre à droite la piste cyclable sur 20 m. S’engager à droite dans la rue des Anémones, au bout de la rue, prendre à gauche pour atteindre l’angle avec la route du Kochersberg.

Etape n°3

  1. Ancienne station électrique du tramway

patrimoine 3ANCIENNE STATION DE TRAMWAY, Offenheim
‘s Tràm-Hiesel
(1925)

A la fin du XIXe siècle, de nouveaux moyens de transports sont apparus.
Stutzheim a obtenu en 1887 une station de tramway pour la ligne Stutzheim – Truchtersheim.

Dès l’année 1925, la ligne de TRAMWAY, Strasbourg – Truchtersheim comportait non seulement un arrêt à Offenheim mais était également
le siège d’une Sous-station qui abritait les transformateurs de courant
continu de la ligne. Michel Quirin, alors maire de Stutzheim et ancien député au Parlement allemand à Berlin a beaucoup œuvré quant au développement de la région.

‘s Tràm-Hiesel était équipée de deux redresseurs à vapeur de mercure, d’une puissance de 275 kilowatts chacun.

Avec la Sous-station de Marlenheim, elle fournissait le courant (800 Volts) aux deux lignes de Truchtersheim et de Westhoffen, le plus souvent en alternance, parfois en parallèle lorsque le trafic était particulièrement intense.

Auguste Schnitzler, le tailleur du village a été chargé pendant plus de 30 ans
de la surveillance de la Sous-station de Offenheim. Il rétablissait le courant chaque fois qu’un orage avait fait sauter le disjoncteur.

Dans le livre « Un tramway nommé souvenir » édité en 1987,
il est écrit que le bâtiment de l’ancienne Sous-station est devenu « ‘s Melich-Hiesel », centre de collecte pour les producteurs de lait de la commune. Puis successivement, dépôt de pompiers, agence postale et actuellement local commercial « Les Secrets de la Laiterie ».

plaque 3

Parcours de 3 vers 4 : Continuer sur la route du Kochersberg jusqu’au rond-point et poursuivre en direction de Saverne sur 200 m. En cours de route, sur la gauche, découvrez l’Auberge des Houblonnières, et juste à côté, un magnifique potager au fond duquel se détache le clocher de l’église d’Offenheim.

Etape n°4

  1. Trompe-l’œil du transformateur électrique

patrimoine 4TRANSFORMATEUR ELECTRIQUE d’OFFENHEIM
(2003)

Métamorphose d’un triste transformateur électrique en une riante basse-cour.

C’est Anne-Sophie UHL avec sa parfaite maitrise de l’art du trompe-l’œil qui a fait apparaitre au milieu d’Offenheim une basse-cour agrémentée par un lapin et un cheval qui dresse sa tête hors de son écurie pour
regarder passer les voitures.

Anne-Sophie UHL découvre à 14 ans, l’univers artistique sous la houlette de Marie-Anne MOUTON.

Pour développer l’art du trompe-l’œil, elle intègre :
L’INSTITUT GUEGAN
61 Rue de Piria
44420 QUIMIAC

En 1998 elle fait de la peinture du Trompe-l’œil son métier.
En 2005 elle participe au « Salon de l’Habitat et de la Décoration » à Colmar pour faire découvrir sa pratique de trompe-l’œil sur les murs, les portes, les plafonds ou les objets.

Experte de l’illusion, elle restitue une nouvelle dimension à un espace, rend un lieu ordinaire à son histoire. Avec quelques coups de pinceaux elle invite son public au voyage et à la poésie
sans pour autant se déplacer !

Anne-Sophie UHL
8 rue des Seigneurs
67370 TRUCHTERSHEIM

plaque 4

Parcours 4 vers 5 : Revenir sur ses pas et traverser la route du Kochersberg. Prendre à droite la rue des Rosiers. Au bout de la rue, prendre à gauche la rue des Vignes. Après les immeubles, sur la droite, un chemin agricole descend vers la ferme Lux.

Etape n°5

  1. Cannonière de la Ferme Lux

patrimoine 5CANONNIERE de la FERME LUX à OFFENHEIM
(XVIIe siècle)

Sur le mur d’enceinte de la ferme LUX à Offenheim, rue des vignes, se trouve deux canonnières dites à la française qui datent du début du 17ème siècle.

La partie la plus étroite de l’ouverture de tir était à mi-distance de l’épaisseur du mur et se prolongeait par un ébrasement extérieur en entonnoir, formant un carrée ou un rectangle

Durant la guerre de Trente ans, l’Alsace était prise dans de grands conflits autant politiques que religieux et a connu de réels ravages. Début 1622 et courant 1632 la guerre faisait rage dans le nord de l’Alsace, dévastant fortement les villages de la vallée de la Zorn et du Kochersberg.

A cette époque l’art de la fortification n’était pas seulement appliqué aux châteaux forts et aux villages. De nombreux corps de ferme étaient également dotés de murs d’enceinte, bâtiments avec canonnières en prévision d’éventuelles attaques.

plaque 5

Parcours 5 vers 6 : Remonter et prendre à droite la rue des Vignes. Après le n°73, en face du n°6, emprunter jusqu’au bout une venelle empierrée, dont les dalles en grès proviennent du sol de l’église d’Offenheim avant rénovation.

Etape n°6

  1. Croix des champs à Offenheim

patrimoine 6PETITE CROIX des CHAMPS
« ‘S WISSE KRITZEL »
(1722)

La croix des champs, dite croix blanche se trouvait au bord de la route qui mène à Pfulgriesheim. Elle remplace sans doute la chapelle dite Capella Beatae Virginis, Weisskreuzen, signalée sur un document de 1655 et où se rendaient les processions de Saint-Marc (25 avril) et celles des
fêtes de la Vierge de l’été.

Croix en grès à niche
Extrémités polylobées
Edifiée en 1722
Hauteur : 2 m
Inscription : JOHANNES LASUS
Décor : cœur ardent, croix trigramme
Restaurée en 1980

Le sigle « IHS » (en latin Iesus Hominum Salvator – Jésus sauveur des hommes) figure sur le lobe supérieur. Au-dessus de la niche figure un cœur
ardent avec une croix pattée et les clous de la Passion du Christ.

Les niches étaient destinées à recevoir une statuette ou une image pieuse.
Les trous de scellement de la grille de protection sont parfois encore visibles

Le 13 juillet 1980 une voiture a percuté la petite croix.
Cinq bénévoles d’Offenheim ont alors recueilli plusieurs morceaux et une entreprise de taille a reconstitué la croix qui a trouvé son nouvel emplacement depuis, rue de l’Eglise à Offenheim dans un écrin de fleurs et verdure.

plaque 6

Parcours de 6 vers 7 : Se diriger vers l’église.

Etape n°7

  1. Eglise Saint-Arbogast

patrimoine 7 1patrimoine 7 2EGLISE SAINT-ARBOGAST D’OFFENHEIM
(13ème siècle et 1789)

L’église Saint-Arbogast est construite à l’emplacement d’un ancien édifice dont il subsiste

le clocher carré du XIIIe siècle. Celui-ci servait de tour de garde et de refuge en cas de péril. Le rez-de-chaussée, doté d’une fenêtre romane, était voûté jusqu’en 1789. Le toit en bâtière est en tuiles canal à la romaine, dites aussi « tiges de bottes ».

C’est en 1787 que fut détruit l’ancien édifice pour un nouveau bâtiment qui devait servir, à la fois, de chœur et de nef.

La Reconstruction eut lieu en 1789 dans le style néo-classique en vogue sous la fin du règne de Louis XVI et sous l’empire napoléonien. Les architectes trouvaient alors leur inspiration dans les constructions gréco-romaines de l’Antiquité.

Le pignon de façade, encadré de pilastres, est percé dans son fronton triangulaire d’une fenêtre ovale, dite « l’œil de Dieu ». L’église abrite des autels de la fin du XVIIIe siècle et un tableau représentant Saint Arbogast, l’un des premiers évêques de Strasbourg, ayant vécu vers 550.

La nouvelle église fut inaugurée en 1790

La Commune de Stutzheim-Offenheim a mené plusieurs campagnes de restauration soutenues par la Fondation du Patrimoine. La première en 2008 a vu la rénovation de la nef et du chœur. Les vitraux ont fait ensuite l’objet de deux phases de restauration en 2009 et 2010.

Les dépenses pour la rénovation : 77 973 €

plaque 7

Parcours de 7 vers 8 : À droite de la porte d’entrée de l’église.

Etape n°8

  1. Monument aux Morts à Offenheim

patrimoine 8MONUMENT AUX MORTS – OFFENHEIM
(1922)

Le monument aux morts se trouve à droite de l’Eglise St Arbogast à Offenheim

Description du monument : Vierge de Pitié ou Pietà
Thème artistique de l’iconographie en sculpture
Monument communal, commémorations 1914-1918 et 1939-1945
Piédestal, figure féminine (Piéta)

Historique
La Pietà est un thème artistique de l’iconographie en sculpture et peinture
Chrétienne représentant la Vierge Marie en Mater dolorosa ( expression latine) mère pleurant son enfant qu’elle tient sur ses genoux, en l’occurrence Christ descendu mort de la Croix avant sa mise au tombeau, événement placé avant sa Résurrection.

Ce thème chrétien de souffrance et de mort est le premier exprimé après les épisodes de la Passion du Christ, avant sa Résurrection. Il est en vigueur entre
les années 1350-1500 très marquées par les graves périodes d’épidémies et de pandémies de peste noire.

Inscription présente sur le monument
A LA MEMOIRE DES ENFANTS D’OFFENHEIM
MORTS POUR LA PATRIE
1914 – 1918 et 1939-1945 RIP

MONUMENT AUX MORTS – OFFENHEIM
(1922)

Le monument aux morts se trouve à droite de l’Eglise St Arbogast à Offenheim

Description du monument : Vierge de Pitié ou Pietà
Thème artistique de l’iconographie en sculpture
Monument communal, commémorations 1914-1918 et 1939-1945
Piédestal, figure féminine (Piéta)

Historique
La Pietà est un thème artistique de l’iconographie en sculpture et peinture
Chrétienne représentant la Vierge Marie en Mater dolorosa ( expression latine) mère pleurant son enfant qu’elle tient sur ses genoux, en l’occurrence Christ descendu mort de la Croix avant sa mise au tombeau, événement placé avant sa Résurrection.

Ce thème chrétien de souffrance et de mort est le premier exprimé après les épisodes de la Passion du Christ, avant sa Résurrection. Il est en vigueur entre
les années 1350-1500 très marquées par les graves périodes d’épidémies et de pandémies de peste noire.

Inscription présente sur le monument
A LA MEMOIRE DES ENFANTS D’OFFENHEIM
MORTS POUR LA PATRIE
1914 – 1918 et 1939-1945 RIP

plaque 8

Parcours 8 vers 9 : Entrer au cimetière par le portillon situé à droite du monument.

Etape n°9

  1. Clocher carré église d'Offenheim

patrimoine 9 2patrimoine 9 1CLOCHER CARRE ou TOUR ROMANE
de l’Eglise Saint-ARBOGAST à Offenheim

Date de construction : vers l’an 1200

Elle se compose d’un chœur polygonal et d’une nef rectangulaire de la fin du XVIIIe siècle (1789). Selon la tradition médiévale, les chapelles ou églises étaient tournées vers l’est, le soleil levant au jour de solstice d’été. Vers l’ouest se trouvait la nef où se rassemblaient les paroissiens.

Plusieurs indices indiquent une construction faite à l’économie,
absence de socle, manque de formes décoratives, ouvertures du beffroi sans colonnettes en pierre. Mais la construction n’en est pas moins imposante, avec trois étages surmontant le rez-de-chaussée. Les murs d’une épaisseur impressionnante, env. 1,03 m, sont construits en briques jaunes.

Lors de la construction du clocher vers l’an 1200, la chapelle d’Offenheim occupait sans doute au point de vue religieux, un rang secondaire. Cela pourrait expliquer le caractère modeste de la construction . Ce robuste clocher est cependant un indice de l’expansion économique que connut l’Alsace vers le début du XIIIe siècle dans les champagnes du Kochersberg.

Le rez-de-chaussée conserve une ouverture primitive vers l’est et servait de chœur. Dans le mur de l’actuelle sacristie subsiste une niche taillée en grès, de style gothique qui servait d’armoire eucharistique pour conserver les hosties consacrées. Aux deux étages s’ouvrent des fentes de lumière, haute d’environ 70 cm.

Des 1er travaux de réparations eurent lieu en septembre 1899.
Et c’est dès 1899, que le clocher, en tant que ancienne tour d’observation a été classé monument historique du Reichsland Alsace-Lorraine. En 1911 le clocher a connu de sérieuses réparations de la toiture dans le respect des tuiles bieberschwanz d’origine.

Certaines tuiles faîtières ont été ornées de petites figurines évoquant la vie rurale : Un laboureur, une vache, un porc, un mouton, un lapin, un coq et un canard.

plaque 9

Parcours 9 vers 10 : Se rendre au bout du cimetière.

Etape n°10

  1. Mont des Oliviers

patrimoine 10LE MONT DES OLIVIERS d’OFFENHEIM
(env. 1855)

Cette composition se trouve dans le cimetière de l’enclos paroissial,
derrière l’Eglise SAINT-ARBOGAST, rue de l’église à Offenheim.

Vers 1855, une famille du village a fait installer le Mont des Oliviers au chevet de l’Eglise. On y voit dans un enclos fermé par une grille un tas de blocs de grès symbolisant le Mont des Oliviers. Dessus sont posées 4 statues grandeur nature des 3 apôtres Pierre, Jacques le Mineur et Jean, accompagnant, endormis le Christ en prière au soir du Jeudi Saint.

Cet épisode de la Passion connu comme
« l’Agonie dans le jardin des oliviers »
est raconté par Saint Mathieu dans son Evangile.

Dans les représentations de cette scène, il est courant
d’y ajouter des anges qui offrent au Christ un calice à
boire, symbole de l’acceptation de sa destinée.

Le Mont des Oliviers a été édifié vers 1855
au cimetière.

Ces statues en grès évoquent le Jeudi Saint :
Le Christ prie à genoux, Saint Pierre (barbu)
est allongé, Jean (imberbe) et Jacques sont assis.

plaque 10

Parcours 10 vers 11 : Contourner l’église et avant de sortir du cimetière, découvrez adossées à l’église, d’anciennes pierres tombales en grès, caractéristiques des anciens cimetières du Kochersberg. Des inscriptions en allemand témoignent de l’âge de ces sépultures.

Etape n°11

  1. Croix monumentale devant l'église Saint-Arbogast

patrimoine 11CROIX MONUMENTALE
EGLISE SAINT- ARBOGAST A OFFENHEIM
(1795)

Croix monumentale Christ en croix, devant l’Eglise paroissiale Saint-Arbogast à Offenheim

Croix édifiée en 1795
Croix en grès, décor gravé, en haut relief
Hauteur : 5,10 m
Iconographie : Christ en croix

Sur la place de l’Eglise se dresse un grand calvaire dont l’inscription nous apprend que c’est Marie STEINMETZ née KAPP qui a fait ériger le monument en souvenir de son frère André KAPP, agriculteur à Offenheim, décédé accidentellement le 17 septembre 1795 à l’âge de 60 ans.

Ce décès est enregistré sur le registre de l’état civil de la mairie à la date du 21 fructidor de l’an III de la République.

Sérieusement endommagé par les intempéries, ce calvaire a été restauré en 2005-2006 avec l’aide financière de la Fondation du patrimoine, du Conseil Général du Bas-Rhin, de la communauté de communes du Kochersberg et de la commune de Stutzheim-Offenheim

plaque 11

Parcours 11 vers 12 : Le bâtiment situé sur la gauche.

Etape n°12

  1. Ancienne mairie-école

patrimoine 12ANCIENNE MAIRIE-ÉCOLE D’OFFENHEIM
(construite en 1841)

Avant la fusion avec Stutzheim en 1976, Offenheim était une commune avec sa mairie propre. Ce bâtiment du milieu du XIXème siècle abritait la mairie au rez de chaussée et l’école communale dont la classe unique se trouvait de l’autre côté du rez-de-chaussée. A cette époque, le conseil municipal se réunissait dans une petite pièce. Le premier étage fut ajouté en 1879 afin de servir de logement à l’instituteur qui occupait également la fonction de secrétaire de mairie. Après la fusion avec Stutzheim, une nouvelle école fut construite en 1978, entre les deux anciens villages, puis ce bâtiment fut vendu à un particulier.

plaque 12

Parcours 12 vers 13 : Remonter la rue de l’Église et prendre à droite la rue du Village. Descendre cette rue et au passage, au niveau du n° 14 observer un ancien poteau en grès daté de 1700 avec l’inscription « Michel Christmann ». Poursuivre vers la Souffel. Sur la gauche se trouvent le restaurant « Le Tigre » et les gîtes de la « Maison du Tigre ». Traverser le pont de la Souffel, longer les courts de tennis et après, monter à gauche sur l’herbe.

Etape n°13

  1. Une houblonnière en Récup’Art

patrimoine 13LA HOUBLONNIERE
en Récup’Art (2013)

Réalisée par Maurice GRAFFENBERG, sculpteur local de ferronnerie d’art, cette œuvre originale est composée de 3 mâts de lampadaires en guise de tuteurs pour des pieds de « Strisselspalt » offerts par François LUX, planteur de houblon de notre village ;

Cette œuvre d’art, ainsi mise en lumière, traduit le savoir-faire d’un artiste
qui s’inscrit dans la tradition et insuffle un air de modernité dans l’art d’antan.

Maurice GRAFFENBERG
Formation : CAP de métallier
Spécialisation : RECUP’ART

MUTATION DU SOUVENIR EN EMOTION

Métallier de formation, Maurice GRAFFENBERG est passionné par la ferronnerie d’art. Il récupère des outils érodés et oubliés par le temps et leur offre une nouvelle existence.
Pour lui, rien ne se perd, tout se transforme en matière première.
Ingénieux, le geste précis, il assemble, étire, soude des pinces, faucilles, pioches, fourches … D’esprit inventif des objets d’art aux contours harmonieux prennent formes. Créateur de beauté, des silhouettes élancées et stylisées se révèlent et prennent un nouveau sens entre ses doigts.

En 2009, entre-autre, il obtient le 1er Prix des talents d’Or du Kochersberg.

Maurice GRAFFENBERG
23 Rue des Bignes
67370 STUTZHEIM-OFFENHEIM

 

Parcours 13 vers 14 : Avancer sur l’herbe vers l’œuvre contemporaine située à une trentaine de mètres.

Etape n°14

  1. Œuvre contemporaine "La Caravane passe"

patrimoine 14LA CARAVANE PASSE
(1995)

Le bronze de l’artiste alsacien Michel DEJEAN se trouve à gauche de la départementale entre Stutzheim et Offenheim. Dimensions : 3m x 3,30m x 0,90m.
Cet endroit était un axe de passage déjà dans la préhistoire.

« La Caravane Passe », maison sur roulette où l’artiste ne retient que la structure élémentaire : le rectangle ou le carré pour le corps et le toit en triangle. Elle symbolise également le nomadisme qui surprend le voyageur. C’est un motif essentiel de la peinture, notamment chez Paul Klee qui a profondément marqué Déjean,

« La Caravane Passe » de l’artiste alsacien Michel Déjean est aussi une réelle invitation au voyage !

L’artiste nous offre cependant une belle interprétation du paraître et de l’être
Si le voyage nous interpelle, l’assise de l’œuvre est là, solidement implantée.
L’artiste joue la dualité à plus d’un titre. La légèreté de l’esquisse est fascinante alors que la matière est massive.
Cette œuvre fait également partie d’un itinéraire d’œuvres, en plein air, accessibles tout au long de l’année. Le service de médiation culturelle du CEAAC propose à des groupes de les accompagner gratuitement.

DEJEAN Michel
Né en 1946 à Mautauban
Vit et travaille à Dingsheim, ALSACE

LAUREAT DU CEAAC : Prix de la ville de Strasbourg 1991

plaque 14

Parcours 14 vers 15 : Poursuivre sur l’herbe, passer devant un puits en grès à côté d’une aire de pique-nique puis descendre vers le calvaire situé au bord de la route départementale.

Etape n°15

  1. Calvaire de Laurensius Lorentz

patrimoine 15CALVAIRE de Laurensius LORENTZ
(1800)

Calvaire dans le chemin creux de la Klamm à l’entrée de STUTZHEIM, entre la route de Saverne et la rue des Sarments.

Croix édifiée en 1800
Croix en grès,
Hauteur : 4,70 m
Iconographie : Christ en croix

Le calvaire de la Klamm a été érigé en 1800 à la demande d’Odile Lorentz,
née Antoni, en souvenir de son époux Laurent Lorentz, agriculteur à Stutzheim (ferme’s Lorentze), mort accidentellement à cet endroit, écrasé sous son attelage le 20 janvier 1794 à l’âge de 60 ans.

Selon le calendrier révolutionnaire,
le 1er pluviôse de l’an II.

Le 20 juillet 1967, une violente tempête a arraché et fracassé le calvaire de la Klamm.

Les débris ont disparu, sans doute récupérés par des
amateurs de vieilles pierres.

En octobre 1979, une nouvelle croix, soigneusement restaurée,
a été remise en place sur l’ancien socle (actuellement enfoncé dans le sol) par les habitants d’Offenheim, avec l’aide financière de la commune.

plaque 15

Parcours 15 vers 16 : Se diriger vers Stutzheim, le long de la rue principale, route de Saverne. Prendre la deuxième rue à gauche, rue du Chevreuil, puis la première à droite, rue de la Mairie, en direction de l’église. Observer les maisons alsaciennes à colombages et au n°6 les coquilles saint Jacques qui ornent les piliers à l’entrée de cette ferme. Ces symboles rappellent le chemin de Compostelle qui traverse l’Alsace du Nord au Sud.

Etape n°16

  1. Église St Pierre et Paul

patrimoine 16EGLISE SAINTS-PIERRE-et-PAUL de STUTZHEIM
(1270–1868)

En l’an de grâce 1154, les moines de l’abbaye bénédictine de Schwarzach dans le pays de Bade possédaient à Stutzheim une ferme seigneuriale et une chapelle desservie par un Prêtre nommé Bernhelin.

Jean de Utenheim est cité comme curé et recteur de notre paroisse en 1270. A cette époque est intervenue la construction d’une église en pierre munie d’une solide tour carrée médiévale, semblable à celle d’Offenheim.
Devenue vétuste, vers 1866 la décision fut prise de démolir l’ancienne église.

En avril 1867 débutèrent les travaux de construction de la nouvelle église.

Les plans ont été réalisés par l’architecte Mathieu Jéhu de Strasbourg.
Pour la nef : 20 m de long sur 13 m de large
Pour le chœur : 8 m de long sur 8 m de large
Hauteur sous plafond : 8,50 m

L’église est orientée vers l’ouest avec une entrée sous le porche côté place communale. De style néo-gothique, elle est sous le patronage de Saints Pierre et Paul.

L’inauguration a été célébrée le 8 novembre 1868.
L’Empereur Napoléon III a fait envoyer un crucifix et des chandeliers d’autel.

Enfin en 2012-2013 une rénovation complète a été faite grâce à un legs de la famille Georgette et Lucien DIEBOLT de Stutzheim. L’artiste Thierry HERR a réalisé la peinture décorative des autels et de la Chaire et l’Entreprise SZ la remise en état du lustre offert en 1902 par la famille Quirin.

plaque 16

Parcours 16 vers 17 : Monter les marches et se diriger à droite de l’église.

Etape n°17

  1. Monument aux Morts de Stutzheim

patrimoine 17MONUMENT AUX MORTS – STUTZHEIM
(1938)

Localisation : Près de l’église, plaque sans nom située sous la Grotte de Lourdes.
Architecture : plaque commémorative

Inscriptions présentes sur le monument :
« LA COMMUNE DE STUTZHEIM A SES ENFANTS
VICTIMES DES GUERRES 1914 – 1918 et 1939 – 1945 »

Historique
Le curé Paille avait pour Stutzheim le même projet que pour Offenheim. Le maire,
Mr Arthur QUIRIN ne donna pas suite. Cependant dans la séance du 7 janvier 1923
le Conseil Municipal a voté un crédit de 3 000 francs, à titre d’acompte pour le futur
monument à réaliser. En 1936 le curé Paille fut nommé à Hessenheim et quitta
Stutzheim qui n’avait toujours pas de monument aux morts.

En 1937 avec le soutien du maire Michel Muller et de son adjoint Mr Ulrich, un petit groupe de conseillers décida de remette la question à l’ordre du jour. L’on s’est souvenu que le Curé Paille avait ramené de Lourdes une statue de la Vierge, financée par les anciens combattants du village. Ainsi est née l’idée d’une GROTTE de LOURDES qui servirait à la fois de monument aux morts et de lieu de prière pour implorer Notre-Dame de protéger le village. L’accord de construction de la Grotte de Lourdes sur l’ancien cimetière communal fut accordé le 25 juillet 1938 avec une subvention de 3 000 francs.

Un contrat fut conclu avec l’entreprise de maçonnerie André ZELLER d’Otterswiller, aui ramena les blocs de grès, de type finckling depuis la forêt du Bischoffslager près de Cosswiller. Pour les fondations on fit appel aux deux maçons du village, Joseph Barth et Eugène Bangratz.

L’inauguration officielle a été fixée au 8 décembre 1938 fête de l’Immaculée Conception et deuxième fête patronale de la Paroisse. Sur le devant de la grotte était fixée une plaque commémorative avec les noms des victimes de la guerre 1914-1918.

En 1941, sur ordre des autorités allemandes, la plaque fut démontée et poncée pour faire disparaître l’inscription française. Une nouvelle inscription allemande fut gravée dans la plaque avec un dessin de la croix de fer avec palme. Après le retour à la France, la plaque allemande fut enlevée à son tour. Une nouvelle plaque a été inaugurée le 11 novembre 1953 en présence du Président Alphonse Pfister de Truchtersheim.

plaque 17

Parcours 17 vers 18 : Juste à côté, à droite de la porte d’entrée de l’église.

Etape n°18

  1. Ensemble de 3 croix des champs

patrimoine 18Ensemble de TROIS CROIX DES CHAMPS
A côté de l’église Saint-Pierre et Paul de Stutzheim

CROIX RURALE située à gauche

C’est une croix rurale de 1682. Elle se trouvait à la limite du ban
de Dingsheim où elle était placée sur une borne avec une marque de tâcheron et un motif cosmique (soleil et lune). Croix à niche à profil d’arc en accolade avec un cœur et une croix, a les bras échancrés en demi-rond et porte l’inscription suivante :

« Dieses Creuz hat machen lassen Adam Kann und sein
Hausfrauw Barbara Daulin »

CROIX RURALE située à gauche

C’est une croix rurale de 1682. Elle se trouvait à la limite du ban
de Dingsheim où elle était placée sur une borne avec une marque de tâcheron et un motif cosmique (soleil et lune). Croix à niche à profil d’arc en accolade avec un cœur et une croix, a les bras échancrés en demi-rond et porte l’inscription suivante :

« Dieses Creuz hat machen lassen Adam Kann und sein
Hausfrauw Barbara Daulin »

CROIX RURALE située à droite

C’est une croix rurale du 17ème siècle dénommée «‘s Krizel vom Hagelweg » à niche est surmontée d’un cœur avec une croix. Ses bras sont treflés. Elle porte l’inscription :

« Dieses Creitz hat lasen machen DIEBOLD WEIS zu Ehren. »

La croix se trouvait au bord du chemin qui longeait le ruisseau de la souffel, au lieu-dit Hagelweg à la limite des bans communaux de Stutzheim et Dingsheim. Les habitants l’appelaient pour cette raison « Bànne-ang-krisel »

plaque 18

Parcours 18 vers 19 : Se diriger vers la mairie, en face de l’église.

Etape n°19

  1. La jeune fille Alsacienne au parapluie

patrimoine 19 1LA JEUNE FILLE ALSACIENNE AU PARAPLUIE
(2013)

L’histoire de cette œuvre d’art en bronze à taille humaine a commencé avec Thierry DELORME, sculpteur, diplômé de l’Ecole Nationale des Arts Décoratifs de Strasbourg.

L’artiste a su imaginer, modeler la matière, travailler les formes, manier l’ébauchoir, le burin et les pointes avec la finesse du geste afin de restituer la beauté à l’œuvre naissante. Moulée au plâtre, pour le respect des détails du grain de peau, la sculpture a ensuite été accueillie à l’Atelier France Bronze, fonderie d’art près de Luxeuil. C’est au sable fin que sera prise l’empreinte de la matrice pour les parties délicates, par modelage à la cire perdue ou encore par moulage qu’ont été traitées les parties plus imposantes. Alliage de cuivre et d’étain, le bronze a été coulé à 1 100°. Ebarbée et polie, la sculpture a révélé ses plus infimes détails et reçu des mains de l’alchimiste de la fonderie, une patine afin que le temps ne puisse y laisser son empreinte.

Nature et enjeux de la démarche artistique de Thierry DELORME
Il affirme son indépendance, son autonomie contre les diktats des institutions et des modes transitoires. Quand le monde est à l’éparpillement, à l’écartement, à la souffrance de la pensée, faire du figuratif est une révolte, mais une douce révolte. Le nu sans provocation est une révolte, une révolte de la sensualité dans les villes où les yeux sont saturés de corps provocants. Une révolte en toute simplicité. Le nu n’est pas un sujet mais une forme d’Art. Dans le bronze ou la pierre, il met son âme et celle de ses modèles.
La sculpture est un art de solitude, celle du créateur qui mène le long combat des proportions et des volumes, du réalisme et de l’idéalisme, sans tomber dans l’anecdote. Il a une fascination pour la femme, l’être humain et donne à ses créations une ampleur, une gestuelle, une évocation poétique qui touchent à la fois les sens et l’esprit. Et si sa sculpture ne compte pas parmi les choses utiles, celles qui servent à alimenter, à abriter, à satisfaire en un mot les besoins corporels. Au contraire, elle arrache comme toutes œuvres d’art à l’esclavage de la vie pratique et ouvre le monde de la contemplation et du rêve.

En cela elle est utile. La sculpture est un Art qui, plus que d’autres formes d’expressions, a besoin du temps. Entre la forme que l’esprit conçoit et sa réalisation, prend place le temps de l’ouvrage, le temps de la main ouvrière, le temps de l’esprit attentif.

La « jeune fille alsacienne au parapluie « est un bel hommage à la pièce de théâtre «Le Barabli» de Germain MULLER.

Cette œuvre est complétée par un Banc Impératrice Eugénie, en grès des Vosges sur le parvis de la Mairie, place Germain MULLER. Bancs dit de « l’impératrice Eugénie » ou bancs Napoléon, érigés pendant la période Napoléonienne et implantés jadis de demi-lieue en demi-lieue. Les blocs de grès « rose bigarré » des Vosges ont été taillés par le CFA du Lycée Jules Vernes à Saverne.

patrimoine 19 2patrimoine 19 4patrimoine 19 3

Parcours 19 vers 20 : Se diriger vers la boulangerie et prendre à gauche sur la route de Saverne. Au passage découvrez la cour du restaurant « Le Marronnier », ses balcons de bois décorés selon les saisons et la fresque murale. Continuer et traverser au passage protégé.

Etape n°20

  1. Calvaire du Postillon

patrimoine 20ŒUVRE D’ART CALVAIRE DU POSTILLON
(1818)

Calvaire, Christ en croix, sainte Madeleine, calvaire A

A l’entrée de STUTZHEIM, entre la route de Saverne et la rue des Sarments
(ancien chemin dit Rebweg)

Croix édifiée en 1818

Croix en grès, décor gravé en haut relief
Hauteur : 4,70 m
Iconographie : Christ en croix, Sainte Madeleine
Hampe de la croix restaurée

Inscription (gravée en allemand, partiellement illisible)
Inscription sur le socle, presque entièrement disparue.

Le vieux calvaire dressé en 1818 a été renversé en avril 1974 par un tracteur. En 1975 grâce au talent d’un sculpteur de Molsheim, le Christ en croix a pu être entièrement refait. Le bas du monument, qui montre une pleureuse (peut-être Marie Madeleine) est encore d’origine.

L’inscription est fortement endommagée par le temps ; on y déchiffre pourtant que la croix a été édifiée en 1818 par la veuve de Tadéus Wolf.

plaque 20

Parcours 20 vers 21 : Retraverser la route au passage protégé, prendre à droite le long de la route de Saverne jusqu’à l’entrée de Stutzheim. Poursuivre tout droit sur un chemin agricole en longeant le mur du parc Quirin.

Etape n°21

  1. Portillon du Parc Quirin

patrimoine 21 1patrimoine 21 2PORTILLON DU PARC QUIRIN
(1711)

Dans le mur d’enceinte du Parc Quirin se trouve un portillon avec les initiales du bâtisseur "A.D.K" orné d’une sculpture de cor de poste sur le linteau de gauche. Une gravure mentionne l’année 1711.
Sur la clé d’arc sont gravées les lettres M I K, initiales de son fils.

En 1681 la ville libre de Strasbourg a capitulé devant les armées de Louis XIV et a été rattachée au royaume de France.

Dès lors une nouvelle route postale s’était ouverte pour créer la liaison de Paris à Strasbourg. C’est ainsi que l’aubergiste Adam KANN a pris ses fonctions de « MAÎTRE DE POSTE » à Stutzheim.

Dans le registre paroissial il est écrit :

"Adam KANN, Würt und Bost Meister in Stitzen"

Natif de Lorraine, cet homme généreux et de grande foi a acquis une belle notoriété. Par ailleurs, en 1682 il a fait ériger une croix en grès au lieu-dit Hagelweg.

En 1711 Adam KANN fit construire en bordure de la route postale, actuellement, route de Saverne, une nouvelle maison pour le Relais de la Poste.
Le portillon qui se trouve à présent dans le mur d’enceinte du Parc Quirin date de la période de cette construction.
Cinq générations se sont transmis la gestion du relais.

plaque 21

Parcours 21 vers 22 : Revenir sur ses pas en direction du village, prendre la première à droite rue de la Ferme Quirin, au bout tourner à gauche, puis à droite au fond de la rue. Emprunter le chemin qui descend vers le Hagelweg. Sur ce chemin prendre à gauche en direction du cimetière. La croix se trouve dans le cimetière.

Etape n°22

  1. Croix de la cimetière

patrimoine 22CROIX DE CIMETIERE de STUTZHEIM
(1795)

située dans l’enceinte du cimetière de STUTZHEIM
Chemin rural dit Hagelweg, Stutzheim

Croix en grès, décor gravé en haut relief
Hauteur : 4,50 m
Iconographie : Christ en croix
Croix : restaurée
Inscription (gravée, allemand) date gravée
Inscription sur socle

Historique
2 inscriptions sont portées sur la croix :
l’une date de1795 et l’autre fait mention de la mission de 1921.

Au fond de l’allée centrale du cimetière s’élève un calvaire qui rappelle le souvenir d’Anne Krantz, tuée par la foudre le 22 août 1795 à l’âge de 17 ans.

Le décès est enregistré à la date du 2 fructidor de l’an III.
Le monument a été érigé par les époux Joseph Vix
et Brigitte Krantz de Stutzheim.

Den 22 August 1795 ist Anna Krantz 17 Jahre alt
von einem Donnerstreich getödet worden.
Zum Andenken dessen und zu Gottes ehren
haben Joseph Vix und Brigitte Krantz seine
Ehefrau dieses Kreuz errichten lassen.

plaque 22

Parcours 22 vers 23 : Sortir du cimetière et aller tout droit en direction de l’église. Juste après l’église, prendre à droite la « Langgass ». Le reposoir se trouve au bout à droite.

Etape n°23

  1. Chapelle de la « Langgass »

patrimoine 23 2patrimoine 23 1Chapelle de la « LANGGASS » à Stutzheim
(env. 1850)

Michel ADLOFF, l’arrière-grand-père de Gérard ADLOFF est à l’origine de la chapelle en briques, située « Langgass ». Elle a été construite vers les années 1850.

Chapelle dédiée à la Fête du Saint Sacrement ou Fête Dieu (célébrée le deuxième dimanche après la Pentecôte). Il existait 4 chapelles en ce temps-là à Stutzheim.

Chaque année, lors de la procession, la Famille Adloff y installait une table faisant office de reposoir. L’Autel était alors orné de fleurs, feuillages et divers objets de culte.

C’est en 1956 quand l’Eglise St Pierre et Paul a été repeinte et rénovée intérieurement que le père de Gérard ADLOFF, Michel ADLOFF (né en 1912) et Anne-Marie son épouse, dans un même esprit de rénovation ont bâti un autel en dur.

Depuis 1956 la Chapelle est agrémentée d’une Statue de la Sainte Vierge, installée sur une tablette portée par un ange.

La sculpture représente une Vierge debout, la tête baissée dans un geste de recueillement. Elle est vêtue d’une longue robe et d’une cape richement ornée d’étoiles qui symbolisent le Paradis (bleu, ocre et or). Un voile couvre sa tête.

L’endroit est fermé par deux portes en fer forgé décorées de croix dorées.

plaque 23

Parcours 23 vers 24 : S’engager dans la rue du Chevreuil, prendre la 1ère à droite en contournant l’ancien presbytère. Au bout de la venelle, descendre à droite la rue des Jardins, vers l’école. Après le pont sur la Souffel, prendre immédiatement à droite dans l’herbe, vers le parc de jeux.

Etape n°24

  1. Passerelle "du Petit Pont" Parc de la Souffel

patrimoine 24 1patrimoine 24 2PASSERELLE DU PETIT PONT
(2012)

En bois, de 40 mètres de long

Le concepteur de ce pont pédagogique aime à créer autour de la réflexion liée à la pratique de la matière.
L’idée primaire de la PASSERELLE DU PETIT PONT était lors de la fusion de Stutzheim-Offenheim en 1976, la 1ère construction, soit l’Ecole du Petit Pont. La forme de ce pont est insolite : Il grandit lorsqu’on le traverse.

C’est une question de point de vue. Cela dépend de quel côté l’on se place.
En effet, la Vue d’Ouest en Est paraît plus longue qu’en réalité et la vue d’Est en Ouest plus courte. Illusion d’optique. De manière pédagogique, la passerelle permet d’expliquer les lignes de fuite, les grandeurs homothétiques, les réductions. Philosophiquement, la notion de point de vue. Cela dépend de quel côté on se place en réalité.
C’est surtout un mobilier urbain le long de la Souffel qui s’inscrit dans le paysage avec son banc de 40 mètres de long.

Marc Linder sculpte principalement le grès. Ses pièces sont une manière d’inventaire du geste du sculpteur . Au processus soustractif « sculpter la pierre » répond un processus additif « récupérer les éclats ».

Ses créations artistiques lui ont ouvert la ROUTE DES ARTS CONTEMPORAINS.

Chacune de ses réalisations et expositions évoquent la mémoire de la pierre :
Transparences – Quand l’art s’inscrit dans le paysage – A l’ombre du château – Moucharabieh sont autant de révélations quand à la diversité de cet artiste exceptionnel qui sait allier à l’architecture non figurative d’autres continents, un monument du patrimoine régional Alsacien, Une harmonie universelle à venir….

Marc LINDER est né le 10 mars 1957 Brevet de compagnon en sculpture
13 rue de l’Eglise Diplôme Municipal des Arts Décoratifs
67370 OFFENHEIM Diplômé National des Beaux-Arts
Diplôme National Sup. d’expression plastiques
Prix du CEAAC en 1991

plaque 24

Fin du parcours

Photos d'hier et d'aujourd'hui...

Retrouvez ci-dessous de nombreuses photos anciennes et récentes d'un même lieu, dans Stutzheim-Offenheim...

Textes : Albert Lorentz - Photos anciennes : collections particulières - Photos 2023 : Jean-Charles Lambert

Offenheim, rue du Village

01 Offenheim 1

01 Offenheim 2

Photo de 1913. Au fond, le seul accès à Stutzheim par la Klamm, ancienne route départementale. La nouvelle route a été construite en 1968 sur le tracé de l’ancienne voie du tramway.

Offenheim place de l‘Église

02 Offenheim 1

02 Offenheim 2

Photo vers 1930. Église St Arbogast : clocher classé monument historique, en briques des années 1180-1200. Choeur et nef de 1789. À gauche de l’église, l’école - mairie (en partie cachée). À droite de l’église, la maison du cordonnier démolie en 1956.

Stutzheim, place de la Mairie

03 Stutzheim 1

03 Stutzheim 2

Photo vers 1950. Église Sts Pierre et Paul, construite en 1867-1869. À droite, grotte de Lourdes édifiée en 1938. La tour est toujours dépourvue des trois statues initialement prévues par l’architecte.

Stutzheim, route de Saverne

04 Stutzheim 1

04 Stutzheim 2

Photo vers 1950. Autocar Citroën de la ligne Strasbourg-Bitche devant l’auberge-épicerie "À la Couronne", actuel restaurant "le Marronnier"

Stutzheim, route de Saverne

05 Stutzheim 1

05 Stutzheim 2

Photo de 1952. Laiterie construite en 1942 pour la collecte du lait produit dans les fermes avant le transport par camion à la laiterie centrale à Strasbourg. Chargé de la collecte : Michel Grass, ancien historien du village, décédé en 1988.

Stutzheim, route de Saverne

06 Stutzheim 1

06 Stutzheim 2

A l’angle de l'ancien Rebweg qui conduisait dans le vignoble (actuelle rue des Sarments et Rebweg), se dresse un calvaire édifié en 1818 par la veuve de Tadéus Wolf, victime d'un accident. Photo vers 1950. Le haut du monument a été restauré en 1975, la pleureuse au bas de la croix étant d'origine. À remarquer la houblonnière en arrière-plan. Actuellement rue du Houblon.

Stutzheim, rue du Chevreuil

07 Stutzheim 1

07 Stutzheim 2

Devant l’ancien presbytère. Photo de 1935. Accueil de Mgr Charles Ruch, évêque de Strasbourg avant le départ d’une procession vers l’église. Presbytère désaffecté vers 1990 et vendu à un particulier par la commune sous le mandat du maire Jean-Daniel Zeter.

Stutzheim, place de la Mairie

08 Stutzheim 1

08 Stutzheim 2

Photo vers 1935. En face : maire-école construite en 1843, démolie en 1964 et construction d’un nouveau bâtiment école – mairie, devenu l’actuelle mairie. Au fond, l’église construite en 1867 - 1869. À gauche, au premier plan, l’ancienne forge et atelier du maréchal-ferrand.

Offenheim, place de l’Eglise

09 Offenheim 1

09 Offenheim 2

Photo de 1927. Ancienne école - mairie désaffectée lors de la fusion des deux communes et après le regroupement scolaire dans la nouvelle école du Petit Pont en 1978. A été vendue par la commune à un particulier, sous le mandat du maire Paul Grasser, au début des années 1980.

Stutzheim, route de Saverne

10 Stutzheim 1

10 Stutzheim 2

Photo de 1938. Tramway de la ligne Strasbourg - Truchtersheim construite en 1887. La belle motrice électrique a remplacé en 1925 les anciennes locomotives à vapeur. Le transport pour voyageurs a été supprimé en 1953. Il a été remplacé par des autocars « modernes Citroën » de la Compagnie des Tramways Strasbourgeois (CTS). Les transports de marchandises ont perduré jusqu’en 1956.

Offenheim, route du Kochersberg

11 Offenheim 1

11 Offenheim 2

Auberge "A la Ville de Cambrai" et le nouveau tramway en 1925. Actuellement "Auberge Les Houblonnières". À remarquer les caténaires pour l’électricité provenant du poste de transformation, actuellement "les Secrets de la Laiterie".

Stutzheim, route de Saverne

12 Stutzheim 1

12 Stutzheim 2

Photo de 1910. Ancienne station Stützheim du tramway construite en 1886 lors de l’ouverture de la ligne Strasbourg-Truchtersheim. Bâtiment disparu. Nouvelle maison au même emplacement, à l’angle de la rue du Moulin.